BFM Business
International

Chine: Coca-Cola verse une prime pollution à ses expatriés

De moins en moins d'expatriés sont prêts à prendre le risque de travailler dans l'atmosphère polluée des villes chinoises.

De moins en moins d'expatriés sont prêts à prendre le risque de travailler dans l'atmosphère polluée des villes chinoises. - -

Les villes chinoises sont tellement polluées que certains ses expatriés n'ont qu'une envie : rentrer chez eux ! Ce qui a poussé certaines entreprises, comme Coca cola,à mettre la main au porte- monnaie pour les faire rester.

Recevoir une prime pour compenser un environnement de travail dangereux, voilà qui est le lot commun des expatriés amenés à travailler dans les zones de conflit. Cela l’est moins quand il s’agit quand il s’agit de compenser la pollution.

C'est la solution trouvée par Coca-Cola pour convaincre ses salaries à venir travailler en Chine, dont les villes sont plongées dans un brouillard de pollution perpétuel. Une prime de 15% est versée aux volontaires.

Hitachi a choisi de rapatrier ses salariés

Les pics de pollution engendrent en effet des troubles de la mémoire, mal au cœur et des risques de cancer du poumon. En 30 ans, le nombre de cancer du poumon en Chine s'est accru de 465%!

Certaines entreprises fournissent masques et purificateurs pour filtrer l'air. Coca-Cola n’est pas le premier à avoir choisi l’option bonus.

Des indemnités existaient déjà pour les fonctionnaires américains qui se rendaient dans les zones de guerre, mais il s'agit de la première initiative d'une entreprise privée vis à vis de la santé de ses employés.

L'entreprise japonaise Hitachi elle ne cherche même plus à faire rester ses expatriés : le retour des familles au Japon est obligatoire.

Delphine Liou avec BFMbusiness.com