Bâle III : les règles de liquidité applicables aux banques assouplies
Le comité de supervision bancaire, qui réunit des régulateurs internationaux du secteur, a revu les règles fixant les actifs que les banques doivent avoir en leur possession pour faire face à une crise aigüe. Les obligations et les actions, pour peu que les entreprises émettrices soient classées en valeur d'investissement par les agences de notation,et certains types d'emprunts hypothécaires peuvent désormais être pris en compte. Ces actifs se verront appliquer une décote par rapport à leur valeur nominale pour le calcul du ratio de liquidité. Auparavant, seuls les liquidités ou les emprunts d'Etat étaient retenus.
Le calendrier d'application a aussi été revu: ce n'est qu'en 2019 que les banques devront diposer de la réserve leur permettant de tenir pendant 30 jours de crise.
Au travers de cette décision, le comité de Bâle, répond aux critiques qui reprochaient à la réforme de placer la barre trop haut, au risque de paralyser l'économie mondiale. De nombreux banquiers avaient fait valoir que le projet dans sa mouture initiale, empêcherait les banques de faire leur métier, en limitant drastiquement les fonds qu'elles pouvaient mettre à disposition pour accorder des prêts. Ils estimaient aussi que le délai d'application était trop court.