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Croissance soutenue et faible chômage, l'économie britannique se porte bien

Le PIB par habitant a retrouvé son niveau d'avant la crise de 2008

Le PIB par habitant a retrouvé son niveau d'avant la crise de 2008 - Adek Berry-AFP

Portée par ses services, le Royaume-Uni a vu sa croissance progresser de 0,7 % au deuxième trimestre, ce qui en fait l'une des économies les plus robustes de l'Union européenne.

Le Royaume-Uni semble avoir tourner la page de la crise. Plusieurs signes en atteste; à commencer par les derniers chiffres de la croissance. La première estimation de l'Office des statistiques nationales, publiée ce 28 juillet, montre que le PIB du pays a progressé de 0,7% au deuxième trimestre.

Cette croissance, soutenue par les services et les hydrocarbures, permet de faire oublier le coup de mou observé en début d'année où l'économie n'avait progressé "que" de 0,4%. "La croissance du PIB est revenue à un rythme plus typique de ces deux dernières années", estime d'ailleurs Joe Grice, économiste en chef de l'ONS.

Le niveau de 2008 

Autre signe de la bonne santé britannique: son PIB par habitant est de nouveau comparable au niveau atteint au premier trimestre 2008. Un symbole que David Cameron s'est empressé de saluer. "Cela montre que la Grande-Bretagne fait la course en tête avec une économie qui produit plus que jamais par habitant". 

"Nous devons rester sur le chemin que nous nous sommes fixés", a tweeté pour sa part George Osborne, le numéro deux du gouvernement.

Au début du mois, il a dévoilé un budget rectificatif purement conservateur basé sur 52 milliards d'euros d'économies. Objectif: sécuriser l'avenir de la Grande-Bretagne "pour passer d'une société de bas salaires, dépenses sociales élevées et impôts élevés à une société de hauts salaires, dépenses sociales basses et impôts bas."

Un chômage très bas

Pour mener à bien ses réformes, le gouvernement profite d'une série de statistiques encourageantes: un taux de chômage relativement faible qui touche 5,6% de la population à fin mai et une inflation qui est revenue à son plus bas niveau depuis un demi-siècle en Grande-Bretagne. Des signes qui permettent les prévisions les plus optimistes pour l'année 2015. Les analystes visent une croissance britannique de 2,6%, devant les États-Unis (+ 2,2%), l'Allemagne (+ 1,7%) et la France (+ 1,2%).

Charlyne Legris avec AFP