BFM Business
International

Elections américaines: Mitt Romney choisit Paul Ryan comme colistier

Mitt Romney (à gauche) a choisi Paul Ryan (à droite) comme colistier et éventuel futur vice-président.

Mitt Romney (à gauche) a choisi Paul Ryan (à droite) comme colistier et éventuel futur vice-président. - -

Comme le laissait présager les rumeurs, le candidat républicain a nommé Paul Ryan, élu du Wisconsin, comme colistier et candidat à la vice-présidence. Celui-ci est un spécialiste des questions économiques.

Le candidat républicain à la Maison blanche, Mitt Romney, a fait connaître samedi 11 août le nom de son colistier et éventuel futur vice-président. Son choix s’est porté sur Paul Ryan, 42 ans, élu du Wisconsin. Son nom circulait avec insistance depuis plusieurs semaines dans les rangs républicains.

Paul Ryan, c'est le chantre de l'orthodoxie budgétaire. Il est à la tête depuis près de deux ans de la très influente commission du Budget à la chambre des représentants. Elu très conservateur, il tente de pousser une réforme radicale de la fiscalité et du système d'assurance maladie des plus âgés. L'idée qu’il soutient est simple: alléger les impôts et procéder à des coupes drastiques dans les dépenses, notamment dans les grands programmes sociaux.

Un programme de réduction des impôts

Seul le poste de la Défense serait épargné par ces restrictions. Sur la fiscalité, Paul Ryan propose notamment l'instauration de deux tranches pour l'impôt sur le revenu: une de 10% et l’autre de 25%. Aujourd'hui, il en existe six dont la plus élevée est de 35%. Il veut réduire également le taux d'imposition des bénéfices des entreprises. Selon lui ce plan doit permettre de réduire de 5000 milliards de dollars les dépenses sur les dix prochaines années.

En optant pour Paul Ryan, Mitt Romney entend rassurer les conservateurs et placer l'économie au cœur du débat. Car sur ce sujet, ce sont bien deux visions diamétralement opposées qui vont s'affronter le 6 novembre prochain, date de l’élection présidentielle américaine.

Emmanuel Duteil et BFMbusiness.com