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Le FMI réduit ses prévisions de croissance mondiale

La croissance mondiale sera plus sombre que prévue en 2013 et 2014, selon le FMI.

La croissance mondiale sera plus sombre que prévue en 2013 et 2014, selon le FMI. - -

Le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le monde, à 3,1% pour 2013. La stagnation des pays émergents et la persistance de la crise en zone euro sont les principaux facteurs de cette morosité.

Mauvaise nouvelle pour le monde. La croissance mondiale ne progressera que de 3,1% cette année, selon les nouvelles estimations du Fonds monétaire international (FMI), parues ce mardi 9 juillet, et conformément aux déclarations de Christine Lagarde. C'est 0,2 point de moins que les précédentes estimations publiées en avril. Le PIB mondial serait donc stable par rapport à 2012. Pour l’année prochaine, le FMI prévoit 3,8% de croissance.

Cette révision à la baisse est provoquée par le risque "d'une plus longue période de ralentissement de la croissance des économies émergentes", et par la crise persistante en zone euro. Le Brésil, par exemple, voit sa croissance amputée de 0,5 point par rapport à l’estimation d’avril, à 2,5%.

En France, -0,2% de croissance en 2013

En zone euro, la récession devrait être plus profonde qu'attendue en 2013, à -0,6%, en raison des "retards à prévoir dans la mise en oeuvre" des réformes, explique le FMI. "La faible demande, la confiance en berne et une situation financière fragile se sont conjuguées et ont exacerbé l'impact sur la croissance" des pays de la zone euro, souligne l’institution.

En France, pas de changement par rapport à la révision de début juin: le FMI a prévu -0,2% de croissance en 2013, soit une chute de 0,1 point par rapport aux estimations d’avril, et une croissance de retour dans le vert en 2014, à 0,8%, comme lors des précédentes estimations.

Rare pays à trouver grâce aux yeux des économistes de Washington: le Japon. Portée par les réformes de Shinzo Abe, l’économie nippone devrait progresser de 2% cette année, une hausse de 0,5 point par rapport aux prévisions d’avril.

A.D. avec agences