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Le gouverneur de la Banque de France pense que la BCE agira pour la croissance

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, se dit convaincu que la Banque centrale européenne interviendra, s'il le faut, pour la croissance en Europe.

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, se dit convaincu que la Banque centrale européenne interviendra, s'il le faut, pour la croissance en Europe. - -

La BCE prendrait de nouvelles mesures "sans aucun doute" pour soutenir la croissance de la zone euro s'il le fallait, a assuré ce 16 janvier le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer.

Le gouverneur de la Banque de France croit aux pouvoirs de "Super Mario". Christian Noyer, a déclaré, ce jeudi 16 janvier, que la Banque centrale européenne dirigée par Mario Draghi, prendrait de nouvelles mesures "sans aucun doute" pour éviter la crise et soutenir la croissance de la zone euro s'il le fallait.

"On l'a toujours fait ces dernières années, on a été très audacieux et, si besoin est, on prendrait de nouvelles mesures, ça ne fait aucun doute", a affirmé le gouverneur de la Banque de France sur Europe 1.

En pleine crise des dettes souveraines en Europe, le président de la Banque centrale européenne a, dans une moindre mesure par rapport à la Réserve fédérale américaine, eu recours à des mesures exceptionnelles.

L'économie européenne encore "fragile"

Le principal taux directeur de la BCE a ainsi été ramené à son plus bas niveau, 0,25% actuellement, pour faire baisser les taux de financement. Elle a en outre procédé à deux reprises à ses fameux LTRO, des prêts accordés aux banques à taux d'intérêt nul et quasiment sans limite de montant. Le but: assurer la circulation de la liquidité entre banques en espérant qu'elle gagne ensuite l'économie réelle.

Mario Draghi estimait en septembre 2013 que la reprise en zone euro "n'en est qu'à ses balbutiements" et que l'économie restait "fragile". Il pointait le taux de chômage "toujours beaucoup trop élevé" et appelait à "se pencher sur les salaires" d'un côté, et à "augmenter la productivité" de l'autre.

N.G.