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Hollande va vanter le savoir faire des start-up françaises aux Etats-Unis

François Hollande se rend en visite officielle de trois jours aux Etats-Unis.

François Hollande se rend en visite officielle de trois jours aux Etats-Unis. - -

Le président de la République se rend aux Etats-Unis pour trois jours de visite officielle qui commence ce lundi 10 février. Il ira à Washington mais aussi dans la Silicon Valley.

François Hollande a beau être invité pour des raisons politiques, il veut faire de ce séjour de trois jours outre-Atlantique, qui commence ce lundi 10 février, un voyage à dominante économique.

En lançant l'invitation, le président américain Barack Obama pensait diplomatie et défense. Il veut récompenser la France, alliée fidèle des Etats-Unis dans la crise syrienne et dans les négociations avec l'Iran et en Afrique. Mais François Hollande veut obtenir plus que des remerciements et des honneurs. Il veut tester aux Etats-Unis sa nouvelle image de président réconcilié avec le monde des affaires.

Dans l'avion pour Washington, il parlera pacte de responsabilité avec Pierre Gattaz et les grands patrons qui l'accompagnent. Il emmènera aussi quelques dirigeants de startup à San Francisco et dans la Silicon Valley où il rencontrera des personnalités de haut rang du monde d'internet, comme Eric Schmidt, le président de Google, Sheryl Sandberg, la numéro 2 de Facebook, ou encore Jack Dorsey, le patron de Twitter.

Première visite de la Silicon Valley depuis 1984

La dernière visite présidentielle française dans ce temple de la technologie remonte à 1984, avec François Mitterrand (vidéo ci-dessous). Pour le chef de l'Etat, ce devrait être l'occasion de réaffirmer sa fierté de voir les start-up françaises dans le jeu mondial.

Devant des ingénieurs qui représentent presque 20% de la population active dans la Silicon Valley, François Hollande rappellera que la France aussi est un hub d'innovation d'envergure internationale, notamment grâce au concours mondial d'innovation lancé à Paris en novembre, au crédit d'impôt recherche, aux Assises de l'Entreprenariat, ou encore aux avantages réservées aux jeunes entreprises innovantes. Il y présentera la France comme une "start-up république".

Un énième discours politique censé réconforter une communauté toujours fâchée avec l'environnement fiscal de la France. Le décor est en place: quoi de mieux que le pays du capitalisme pour une gigantesque opréation de communication. Mais au-delà de la séance de photo, il faudra aussi convaincre les Américains que le changement n'est pas seulement un changement d'image.

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