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Le FMI salue la réforme fiscale de Donald Trump

La réforme fiscale de Trump devrait notamment tirer les investissements.

La réforme fiscale de Trump devrait notamment tirer les investissements. - Drew Angerer - AFP

L'institution monétaire estime que les mesures prises par l'administration américaine doperont la croissance mondiale dès cette année.

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé ce lundi sa prévision de croissance mondiale pour 2018 anticipant un impact positif à court terme de la réforme fiscale américaine et un rythme de croissance plus soutenu des économies avancées.

Après une hausse de 3,7% en 2017, le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait progresser de 3,9% cette année et au même rythme en 2019, soit une amélioration de 0,2 point par rapport aux précédentes prévisions d'octobre.

Pour les États-Unis, où l'administration Trump a adopté juste avant Noël une vaste réforme des impôts, le FMI table sur une croissance de 2,5% cette année, soit une hausse de 0,6 point de pourcentage comparé à ses prévisions d'automne et de 2,7% l'an prochain (+0,4%).

"La révision reflète le rythme de croissance mondiale plus rapide et l'impact attendu des changements de politique fiscale aux États-Unis", a résumé le FMI dans un rapport de conjoncture mondiale.

Vers une hausse des investissements

"Quelque 120 économies, comptant pour les trois quarts du PIB mondial, ont enregistré une hausse de croissance en 2017, soit le rebond le plus largement répandu dans le monde depuis 2010", ajoute l'institution de Washington, qui publié ses prévisions actualisées le jour de l'ouverture du Forum économique de Davos en Suisse.

S'agissant des États-Unis, le FMI estime que la baisse de l'imposition sur les entreprises devrait tirer les investissements, ce qui pourrait se traduire par 1,2 point de pourcentage de croissance supplémentaire jusqu'à fin 2020 tout en stimulant la croissance des partenaires commerciaux des États-Unis à l'instar du Mexique.

Optimiste à court terme, le FMI a toutefois mis en garde - comme en octobre - sur un possible retournement de la conjoncture économique mondiale à moyen terme si les pays ne menaient pas les réformes structurelles nécessaires et face à la persistance de risques comme les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques ou encore le protectionnisme.

Y.D. avec AFP