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Le prénom Ivanka fait vendre en Chine

Ivanka Trump jouit d'une forte popularité en Chine, à défaut d'ailleurs.

Ivanka Trump jouit d'une forte popularité en Chine, à défaut d'ailleurs. - Brendan Smialoski - AFP

Le bureau chinois de la propriété intellectuelle a reçu des dizaines de demandes de dépôt du prénom Ivanka comme marque pour toutes sortes de produits. La fille du président américain est une star en Chine.

Aux États-Unis, le distributeur Nordström a cessé de vendre la marque d'Ivanka Trump, arguant de ventes décevantes. Et si son parfum fait un carton sur Amazon, c'est surtout grâce aux partisans de son père. En Chine, en revanche, le prénom de la fille du président américain est apparemment devenu un argument commercial. Le bureau chinois de la propriété intellectuelle a ainsi reçu pas moins de 65 demandes de dépôt de marque au prénom d'Ivanka, raconte Quartz ce jeudi.

Ces demandes proviennent d'une dizaine d'entreprises, qui revendiquent la marque Ivanka pour des produits qu'elles fabriquent, du papier peint aux bouteilles d'alcool, en passant par le maquillage et les compléments alimentaires. L'entreprise chinoise Fulian Yingjie Commodity a ainsi déposé la marque Ivanka au lendemain de la victoire de son père à l'élection présidentielle américaine pour l'apposer sur des serviettes hygiéniques!

Le précédent Michael Jordan

Ivanka Trump est très admirée en Chine. Encore plus depuis qu'elle s'est rendue par surprise à l'ambassade de Chine à Washington pour célébrer le nouvel an chinois avec sa fille, Arabella. Une vidéo de la petite-fille de Donald Trump filmée à cette occasion, qui y chante en mandarin et joue avec une marionnette traditionnelle chinoise est devenue virale sur le web chinois.

Si elle voulait empêcher ces entreprises d'utiliser son nom, Ivanka Trump devrait probablement prendre son mal en patience. La loi chinoise est en effet très clémente en ce qui concerne l'utilisation de noms de marques et de célébrités étrangères. Le basketteur Michael Jordan l'a constaté: il lui a fallu quatre ans et des procédures à n'en plus finir pour interdire à un équipementier sportif du pays d'utiliser son nom et son numéro de maillot, le 23.

N.G.