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Pour 3 Français sur 4, l'élection de Trump est néfaste pour l'économie

La grande majorité des Français redoutent que Trump ne fragilise l'économie mondiale

La grande majorité des Français redoutent que Trump ne fragilise l'économie mondiale - Jim Watson - AFP

Une très large majorité de Français considère que l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche sera "une mauvaise chose" pour l'économie mondiale, selon un sondage publié ce jeudi 10 novembre.

Près des trois-quarts des Français estiment que l'élection du milliardaire Donald Trump à la Maison Blanche est mauvaise pour l'économie mondiale, selon un sondage Opinionway pour Tilder-LCI publié jeudi.

74% des personnes interrogées considèrent que l'élection de Donald Trump est une "mauvaise chose" pour l'économie mondiale, selon cette enquête réalisée en ligne les 9 et 10 novembre auprès d'un panel représentatif.

Une "mauvaise chose"

Le quart restant qualifie de "bonne chose" pour l'économie mondiale que Donald Trump, à la tête d'un empire économique, ait été élu mardi président des États-Unis.

Dans la même proportion, 72% des sondés considèrent que c'est une "mauvaise chose" pour l'économie française, tandis que 26% sont d'avis contraire.

En tant qu'entrepreneur, le président républicain a fait fortune en bâtissant un vaste réseau d'hôtels et d'immeubles de luxe à la tête de la Trump Organization, le holding qui chapeaute ses activités et dont les ramifications restent floues.

Les Français favorables à "la taxe Google"

Quant à la mise en place d'une taxe sur les bénéfices réalisés en France par les multinationales, 78% des Français interrogés s'y disent "favorables" et 20% y sont opposés.

Une taxe visant les bénéfices des multinationales sur l'activité réalisée en France, pour contrer l'optimisation fiscale a été proposée via un amendement au projet de budget 2017 par le député PS Yann Galut, ex-rapporteur de la loi renforçant la lutte contre la fraude fiscale.

Le ministre de l'Économie et des Finances Michel Sapin a estimé mercredi que l'idée d'une "Google Tax" à la française, inspirée des exemples britannique et australien, n'était "pas une bonne solution", disant préférer, pour régler ce problème, le dispositif législatif actuel.

J.M. avec AFP