Retraites: Hollande veut convaincre les Européens de sa détermination à réformer
Le sommet européen s’ouvre ce jeudi 27 juin, à Bruxelles, jusqu'à demain. Les chefs d'Etat vont devoir approuver les recommandations de la Commission européenne. Un différend de plus entre Paris et Bruxelles, car la France a bien l'intention de faire biffer certaines mentions concernant sa réforme des retraites.
François Hollande n'admet pas que la Commission lui dicte sa réforme des retraites. Selon lui, Bruxelles n'a pas à suggérer "d'augmenter l'âge légal de départ à la retraite, pas à nous dire d'éviter d'augmenter les cotisations sociales patronales".
Pour Paris, la Commission européenne va trop loin
Ce jeudi et vendredi, François Hollande compte bien convaincre ses partenaires européens de supprimer toutes ces mentions. Dans l'entourage du président, le message est clair: la Commission européenne va trop loin, elle outrepasse ses fonctions. C'est à la France, seule, en concertation avec les partenaires sociaux, de déterminer ce qu’elle a à faire.
Pour l'instant, Paris n'a pas obtenu gain de cause, ni auprès des ministres des finances européens, ni auprès des ministres de l'Emploi. Le texte a à peine été modifié.
François Hollande va donc devoir convaincre les chefs d'Etat. Mais si l'on en croit un diplomate français, la plupart le soutiennent et sont prêts à lui laisser mener sa réforme comme il l'entend.
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