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Sapin voit une "amélioration profonde de l'économie française"

Michel Sapin a appelé à accélérer la croissance.

Michel Sapin a appelé à accélérer la croissance. - -

Le ministre des Finances et des Comptes publics a estimé, ce mercredi 30 avril, que les prochaines prévisions économiques de la Commission européenne, qui seront publiées lundi 5 mai, montreront une amélioration de l'économie tricolore.

Michel Sapin se veut à la fois prudent et optimiste. Lors de l'émission "Questions d'info" LCP/Le Monde/France Info/AFP ce mercredi 30 avril, le ministre des Finances et des Comptes publics a été interrogé sur les prochaines prévisions économiques de la Commission européenne, qui seront publiées le 5 mai prochain.

Ces chiffres "vont montrer l'amélioration profonde de la situation française", a-t-il déclaré. "Ils vont montrer aussi, et c'est la raison pour laquelle le Président de la République a voulu ce pacte de responsabilité, que ça ne va pas suffisamment vite", a-t-il poursuivi faisant référence à ce dispositif qui prévoit des baisses de charges de 30 milliards d'euros.

"Du jamais vu depuis 1945"

Michel Sapin a précisé que les estimations qui seront données lundi par Bruxelles ne tiennent pas compte des dernières décisions de Paris, dont le pacte de responsabilité, votées mardi par l'Assemblée nationale. Paris transmettra à ce sujet le 7 mai le programme de stabilité à la Commission "et nous en reparlerons début juin", a-t-il ajouté.

"Je pense que tous ces chiffres vont montrer que la croissance a repris après cinq années de croissance zéro, situation catastrophique (...), de 2008 à 2013, du jamais vu depuis 1945", cependant "1% de croissance cette année c'est beaucoup mieux que les 5 à 6 dernières années mais ce n'est pas suffisant: il faut accélérer la croissance, c'est tout l'objectif du pacte de responsabilité", a-t-il insisté.

Le titre de l'encadré ici

|||Taxe sur les transactions financières: première étape lundi

Michel Sapin a également indiqué que "le 5 mai nous allons marquer la première étape de la taxe sur les transactions financières", qui fait l'objet d'une coopération renforcée entre 11 pays de l'Union européenne. "Lundi, je proposerai avec d'autres grands pays européens, je veux parler de l'Espagne, de l'Italie, de l'Allemagne, que nous franchissions une étape décisive dans la mise en oeuvre de cette taxe. Il faut la décision de principe et ensuite on demande aux techniciens de la mettre en place", a-t-il ajouté.

J.M. avec AFP