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Un accord se profile entre la Grèce et ses créanciers

La Grèce attend toujours une nouvelle aide financière de la part de ses créanciers.

La Grèce attend toujours une nouvelle aide financière de la part de ses créanciers. - Aris Mesanis - AFP

Le ministre de l’Economie grec a affirmé mercredi que l’accord sur les réformes à entreprendre pour redresser le pays interviendrait la semaine prochaine. Tout en assurant que le port du Pirée ne serait pas privatisé.

La fin d’un feuilleton éprouvant pour les dirigeants grecs touche est peut-être pour bientôt. Le ministre de l'Economie, Georges Stathakis, a en effet déclaré, mercredi 1er avril, escompter un accord sur les réformes avec les créanciers de la Grèce (FMI et Union européenne) la semaine prochaine, qui contribuerait à débloquer l'aide financière encore attendue. "L'accord interviendra durant la semaine pascale (grecque orthodoxe)", a-t-il dit à la chaîne Skai TV.

La semaine dernière, Athènes a présenté une liste de réformes à ses créanciers afin de leur prouver sa détermination à honorer ses engagements de discipline financière et ainsi obtenir une nouvelle aide de la part de ses créanciers. Des mesures en faveur de la lutte contre l'évasion fiscale, la diminution de la bureaucratie dans l'administration, mais aussi des changements dans la TVA et dans la fiscalité, sont ainsi prévus.

Pas de privatisation du port du Pirée, plutôt une coentreprise

Néanmoins, Georges Stathakis a précisé que le gouvernement grec n'avait pas l'intention de vendre sa part majoritaire de 67% dans le plus grand port du pays, Le Pirée, et qu'il rechercherait plutôt une coentreprise avec des investisseurs, dans laquelle l'Etat grec conserverait une part importante. "L'idée qui a prévalu, c'est que nous ne vendrons pas la part de 67%, qui signifierait une privatisation totale du port du Pirée. Il n'en est pas question", a dit Georges Stathakis. "Nous nous efforçons de trouver une forme de coentreprise".

Y.D. avec Reuters