BFM Business
Economie

La Banque de France prédit une croissance solide au 4ème trimestre

La Banque de France recolle à la prévision de l'Insee

La Banque de France recolle à la prévision de l'Insee - Joël Saget - AFP

L’augmentation du PIB serait de l’ordre de 0,5%, comme au 3ème trimestre. De bons résultats dans l’industrie pourraient notamment y contribuer.

La croissance devrait rester solide au quatrième trimestre en France, selon une première estimation publiée jeudi par la Banque de France qui anticipe une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,5%, similaire à celle atteinte lors du trimestre précédent.

Selon l'institution monétaire, qui se base pour cette prévision sur son enquête mensuelle de conjoncture auprès des chefs d'entreprise, ce chiffre serait notamment atteint à la faveur de bons résultats dans l'industrie où la production a accéléré en octobre.

Dans ce secteur, l'activité s'est révélée "particulièrement dynamique dans la métallurgie, la chimie et l'automobile", souligne dans un communiqué la Banque de France, qui précise que "seules l'aéronautique et la pharmacie" ont connu un léger tassement.

Signe de cette bonne santé: les carnets de commandes se sont à nouveau garnis, pour atteindre leur plus haut depuis début 2008, et les prix des matières premières et des produits finis ont augmenté. "La production devrait progresser quasiment au même rythme en novembre", ajoute par ailleurs l'institution monétaire.

Le bâtiment "plus dynamique"

Dans les services, tous les secteurs ont également continué de progresser, à l'exception de l'hébergement et de la restauration. "Les chefs d'entreprise prévoient une légère accélération de l'activité en novembre", indique-t-elle.

Le secteur du bâtiment, enfin, s'est révélé "plus dynamique" qu'au troisième trimestre, dans le gros oeuvre comme dans le second oeuvre. Les effectifs ont toutefois peu augmenté, et l'activité devrait progresser un peu moins vite en novembre.

Ces données sont de bon augure pour l'économie française, qui a enchaîné entre juin et septembre un quatrième trimestre consécutif de croissance supérieure à 0,5%, phénomène inédit depuis 2011.

Le gouvernement espère atteindre cette année 1,8% de croissance, après une année 2016 décevante (1,1%). Ce chiffre est conforme à la prévision de l'Insee, mais aussi de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et de plusieurs organismes bancaires.

Y.D. avec AFP