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Les 5 bonnes nouvelles de l'Insee pour Noël

L'Insee a publié des indicateurs plutôt enthousiasmants à deux jours de Noël.

L'Insee a publié des indicateurs plutôt enthousiasmants à deux jours de Noël. - Fabrizio Sciami - Flickr - CC

La croissance repart, la dette diminue, les marges des entreprises progressent, les Français ont plus d'argent. L'esprit de Noël semble bien avoir gagné les analystes de l'Insee, qui a publié une série d'indicateurs ce mercredi.

L'Insee a publié toute une série d'indicateurs ce mercredi. Des statistiques plutôt bonnes, qui laissent entrevoir un véritable redoux de la conjoncture pouvant permettre à l'année 2016 de débuter sous de meilleurs auspices que celle qui s'achève. Voici les 5 bonnes nouvelles à retenir:

> La France a renoué avec la croissance

Au troisième trimestre, le produit intérieur brut de la France a recommencé à évoluer dans le vert, après avoir stagné au trimestre précédent. Une production de richesses liée notamment aux dépenses des ménages plus importantes entre juillet et septembre, en progression de 0,3%, note l'institut de la statistique. Cette croissance ne doit en revanche rien aux exportations françaises: elles ont reculé de -0,6% (après avoir crû de 2% sur les trois mois précédents), tandis que les importations ont augmenté. Du coup, la balance commerciale est négative sur le trimestre.

> Les entreprises redressent leurs marges

Le taux de marge des sociétés (à l'exception des établissements financiers) a continué de progresser au troisième trimestre, comme au deuxième, d'un demi-point. "Il est surtout soutenu par la baisse des prix de l'énergie", souligne l'Insee. En revanche "les gains de productivité sont nuls au troisième trimestre".

> Le pouvoir d'achat des Français augmente fortement

Un peu d'air pour les habitants de l'Hexagone, qui ont gagné près de 1 point de pouvoir d'achat au troisième trimestre. Comme pour les marges des entreprises, c'est surtout la baisse du prix de l'essence qui offre ces moyens supplémentaires aux Français, en faisant baisser le prix de leurs frais courants. Comme la consommation n'augmente pas en parallèle, c'est le taux d'épargne qui croît, de 0,5% entre le deuxième et le troisième trimestre.

> Les attentats n'ont pas nui à la consommation

D'accord, les ménages ont moins consommé en novembre. La contraction, de 1,1%, touche même un plus haut depuis janvier 2014. Mais ce repli est en grande partie mécanique, directement causé par la baisse des prix de l'énergie, explique l'Insee. D'un autre côté, les Français ont moins acheté de vêtements, mais l'institut de la statistique estime que les températures clémentes leur ont évité d'avoir à s'équiper en pulls et autres doudounes. La bonne nouvelle, c'est que les attentats du 13 novembre n'ont "vraisemblablement pas eu d'impact significatif" sur la consommation.

> La dette désenfle un petit peu

2.103,2 milliards d'euros à fin septembre. La dette publique de la France n'est toujours pas à un niveau qu'on pourrait qualifier de léger. Mais elle a reculé pour ne représenter "que" 96,9% du PIB, contre 97,6% fin juin. Concrètement, l'État français s'est désendetté de 2,2 milliards d'euros. L'État qui peut d'ailleurs se féliciter puisque la baisse de ses dépenses a généré pile la moitié de ces économies: 1,1 milliard d'euros sur la période.

N.G.