France-Allemagne: un peu plus énergique !
Aujourd'hui se tenait la premier conférence franco-allemand sur l 'énergie franco-allemande. Le thème-phare actuellement de la coopération affichée entre les deux pays. Je veux bien y croire mais comme St Thomas j'attends encore les preuves.
Il y a quelques mois, en février précisément l'office franco-allemand des énergies renouvelables voyait le jour. À y regarder de près la structure existait déjà plus ou moins sous un autre nom mais je ne vais pas chipoter. Sa feuille de route a été fixée ce matin. Elle est "ambitieuse", nous dit Delphine Batho qui vient de se faire tirer les oreilles. Décidément les temps sont durs.
De toute façon il faut bien agir. Pour répondre à des géants asiatiques motivées, les engagements industriels doivent être forts. Et les investissements lourds. Autant se serrer les coudes ? Lors de cette première conférence franco-allemande sur l'énergie, un partenariat a été conclu entre l'Union française de l électricité qui regroupe les professionnels du secteur et la DENA, l'agence allemande de l énergie. Ils ont 5 grands chantiers. Et des partages d'expérience à...partager. Et la première réalisation c est pour quand ? Ce matin, le ministre allemand Peter Altmaier a un peu tiré les oreilles aux journalistes en soulignant que l'on attendait du concret. Serions-nous les seuls ? A bien écouter les entreprises, elles seraient ravies qu'on leur donne un coup de pouce.
Elles n' attendent pas les discours pour travailler ensemble. Un constat: Peter Altmaier a été beaucoup plus concret que son homologue française. Mais je ne vais pas en rajouter. Peut-être parce que l'Allemagne a des choix déjà très tranchés. Prochain rendez-vous en juillet 2014 mais d'ici là le débat sur la transition énergétique aura très bien avancé, non ?