Power-to-Gas
Mis à jour le
Transformer l’électricité en gaz.
Un mot pour rappeler ce projet de l'énergéticien allemand E.on, annoncé il y a quelques semaines:
Pour panter le décor, l'Allemagne a décidé de sortir du nucléaire, les énergéticiens comme E.on ou RWE se retrouvent "orphelins" et dans des situations économiques et financières inquiétantes. L'urgence: se reconvertir rapidement et largement.
Il faut donc faire tourner davantage la R&D. C'est ce que fait E.on.
Beacoup de pays se lancent massivement dans les énergies renouvelables.
Tant et si bien que de nombreux réseaux électriques se voient tout bonnement saturés en période creuse. A défaut de vendre cette électricité en surplus, les énergéticiens doivent procéder à l'arrêt d'unités de production. On coupe par exemple des champs d'éoliennes.
Or, une éolienne qui ne tourne pas n'est pas rentable.
L'idée d'E.on est la suivante: l'électricité en surplus est aiguillée vers un site pilote puis injectée dans de l'eau (principe de l'électrolyse). A partir de la réaction chimique, on récupère l'hydrogène, un gaz combustible ET stockable. Ce gaz peut ensuite être injecté à la demande dans le réseau gazier existant (pas de nouveaux investissements massifs à faire), afin d'alimenter à la demande des centrales thermiques. Bref, ce n'est ni plus ni moins qu'une solution de stockage massive de l'électricité (le gaz peut être liquéfié et prendre donc moins de place, être accessible immédiatement, circuler rapidement). Transporter l’énergie via pipeline revient d'ailleurs moins cher qu’un transport dans le réseau électrique classique.
C’est le "Power-to-Gas".
Seul "hic", on ne sait pas encore quelle proportion d’hydrogène les réseaux gaziers classiques (au méthane) peuvent absorber.
Rêvons un peu, on pourrait même imaginer que ce gaz, produit à partir d'électricité en trop, alimente directement des stations-services à hydrogène lorsque la technologie de la pile à combustible pour les véhicules sera mature...
Du carburant fabriqué avec des surplus d'énergies, le gouvernement doit en rêver...
Pour panter le décor, l'Allemagne a décidé de sortir du nucléaire, les énergéticiens comme E.on ou RWE se retrouvent "orphelins" et dans des situations économiques et financières inquiétantes. L'urgence: se reconvertir rapidement et largement.
Il faut donc faire tourner davantage la R&D. C'est ce que fait E.on.
Beacoup de pays se lancent massivement dans les énergies renouvelables.
Tant et si bien que de nombreux réseaux électriques se voient tout bonnement saturés en période creuse. A défaut de vendre cette électricité en surplus, les énergéticiens doivent procéder à l'arrêt d'unités de production. On coupe par exemple des champs d'éoliennes.
Or, une éolienne qui ne tourne pas n'est pas rentable.
L'idée d'E.on est la suivante: l'électricité en surplus est aiguillée vers un site pilote puis injectée dans de l'eau (principe de l'électrolyse). A partir de la réaction chimique, on récupère l'hydrogène, un gaz combustible ET stockable. Ce gaz peut ensuite être injecté à la demande dans le réseau gazier existant (pas de nouveaux investissements massifs à faire), afin d'alimenter à la demande des centrales thermiques. Bref, ce n'est ni plus ni moins qu'une solution de stockage massive de l'électricité (le gaz peut être liquéfié et prendre donc moins de place, être accessible immédiatement, circuler rapidement). Transporter l’énergie via pipeline revient d'ailleurs moins cher qu’un transport dans le réseau électrique classique.
C’est le "Power-to-Gas".
Seul "hic", on ne sait pas encore quelle proportion d’hydrogène les réseaux gaziers classiques (au méthane) peuvent absorber.
Rêvons un peu, on pourrait même imaginer que ce gaz, produit à partir d'électricité en trop, alimente directement des stations-services à hydrogène lorsque la technologie de la pile à combustible pour les véhicules sera mature...
Du carburant fabriqué avec des surplus d'énergies, le gouvernement doit en rêver...
Principe du "Power-to-Gas" (en anglais)