À Paris, les chambres de bonne se vendent encore à prix d'or
Quelque 115.000 de ces "chambres de service", exiguës et au confort parfois inexistant, sont nichées sous les toits des immeubles haussmanniens de la capitale. Une manne financière pour leurs propriétaires, qui les vendent à des prix dépassant parfois les 9.000 euros du mètre carré, selon l'étude "Trois décennies d'immobilier à Paris" publiée par la Chambre des notaires de Paris Ile-de-France.
Ainsi en 2015, il fallait compter en moyenne 70.500 euros pour acquérir une chambre de service dans un immeuble de la capitale (et pas loin de 100.000 euros dans le XVIe arrondissement). Les caractéristiques de ces logements laissent à désirer: il s'agit le plus souvent de petits logements "sans confort d'une surface inférieure à 15 mètres carrés, dépourvus de salle de bain", dont le WC se trouve "sur le palier ou en commun". 15% seulement des chambres de bonne vendues de 2009 à 2015 disposaient d'une salle de bains.
Quelle crise du logement?
Ainsi, les loges de gardiens ou les studios vendus en annexe d'un appartement principal, de même que "des lots déclarés en studios ou studettes, mais inférieurs à 15 mètres carrés situés au-dessus du 4e étage et sans salle de bain", sont aussi considérés comme des chambres de service. Rappelons que la réglementation interdit la mise en location de biens d'une surface inférieure à... Lire la suite sur LaVieImmo.com