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Brexit: l'impact qu'aurait une chute de la livre sur l'immobilier français

Les Britanniques sont les premiers investisseurs étrangers en France, devant les Italiens.

Les Britanniques sont les premiers investisseurs étrangers en France, devant les Italiens. - Daniel Sorabji - AFP

Un effondrement de la livre sterling pèserait inévitablement sur la demande britannique en France. Toutefois, le marché immobilier pourrait dans le même temps bénéficier d’un afflux d’investisseurs étrangers désireux de mettre leur patrimoine à l’abri.

Le marché immobilier français ne devrait pas ressortir totalement indemne des récents événements en Grande-Bretagne. Alors que la livre sterling a perdu 9% une semaine après le vote en faveur du Brexit, le 23 juin dernier, une nouvelle chute de la devise britannique risquerait de peser sur le pouvoir d'achat des ménages souhaitant investir dans la pierre française.

C'est ce qu'a indiqué MeilleursAgents dans son dernier baromètre des prix de l'immobilier, rappelant que les Britanniques étaient les premiers investisseurs étrangers en France devant les Italiens. Au total, ils sont 200.000 à vivre dans l'Hexagone, chiffre auquel il faut ajouter les 200.000 résidences secondaires détenues par des sujets de Sa Majesté, peut-on lire dans la presse.

Selon le site d'estimations immobilières, une chute de la livre impacterait la demande britannique, notamment dans les stations de ski des Alpes, dans les quartiers centraux de Paris, sur la Côte d’Azur ainsi qu'en Bretagne. Certains départements du Sud-Ouest très prisés par nos voisins d’outre-Manche, comme la Dordogne qui compte déjà 6.000 Britanniques, risquent également d'en pâtir.

Car les Anglais sont de sérieux clients. Ils dépensent en moyenne 700.000 euros pour l'acquisition d'un bien immobilier, selon une étude de BNP Paribas, "d’où un impact concentré sur l’immobilier haut de gamme".

Les taux d'intérêt en renfort

Mais tout n'est pas si noir. En effet, si le Brexit devait entraîner une volatilité durable des marchés financiers, l’immobilier pourrait bénéficier -comme d’autres actifs considérés comme valeurs refuges- d’un afflux d’investisseurs désireux de mettre leur patrimoine à l’abri...

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Julien Mouret