BFM Patrimoine
Immobilier

Ce dispositif pourrait inciter davantage de propriétaires à louer

La garantie des risques locatifs (GRL) sera progressivement remplacée par le dispositif "Visale".

La garantie des risques locatifs (GRL) sera progressivement remplacée par le dispositif "Visale". - Philippe Huguen - AFP

Une nouvelle garantie contre les risques locatifs devrait voir le jour d'ici à 2017. Ce dispositif pourrait rassurer davantage les propriétaires bailleurs réticents à louer leur logement aux profils de locataires les plus modestes.

Adieu la GRL, bonjour Visale. À l'occasion de la réforme d'Action Logement, (ex-1% Logement), l'organisme qui gère la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), la ministre du Logement Sylvia Pinel en a dit un peu plus sur la nouvelle garantie qui sera progressivement mise en place début 2016.

Ce dispositif est amené à remplacer l'actuelle garantie des risques locatifs (GRL), mécanisme par lequel un bailleur souscrit un contrat avec une compagnie d'assurance afin de se prémunir contre certains risques liés à la location.

Baptisée Visale, cette nouvelle garantie dont les grandes lignes avaient été présentées au début de l'été devrait progressivement remplacer la GRL d’ici à 2017, d'après le ministère du logement. 

Rassurer davantage les bailleurs

La GRL, appelée aussi "contrat socle GRL", prend en charge les risques d'impayés de loyer, les dégradations locatives sur toute la durée du bail ainsi que les frais de procédures en cas de défaillance du locataire.

Tout propriétaire souhaitant mettre son logement en location peut souscrire un contrat socle GRL. Pour en bénéficier, le locataire doit disposer de ressources représentant au moins deux fois le montant du loyer, et ce dernier ne doit pas dépasser 2.000 euros.

L'objectif de la mesure: rassurer davantage les bailleurs réticents à louer leur bien aux profils de locataires les plus modestes, considérés par les propriétaires comme les plus risqués.

La spécificité de Visale? Elle concernerait ainsi... Cliquez ici pour lire la suite

Léo Monégier et Julien Mouret