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Ce que risquent les propriétaires de logements insalubres

Cet impératif a été posé par la loi Alur, qui veut accentuer la lutte contre l'habitat indigne et les "marchands de sommeil"

Cet impératif a été posé par la loi Alur, qui veut accentuer la lutte contre l'habitat indigne et les "marchands de sommeil" - ERIC CABANIS - AFP

Un décret destiné à lutter contre l’habitat indigne indique le montant des pénalités auxquelles s'exposent les propriétaires qui ne respectent pas leurs obligations de travaux.

Les propriétaires de logements insalubres sont prévenus. Selon la loi, un arrêté d’insalubrité, de péril ou de sécurité pris par la préfecture contre un logement, détenu ou exploité par un particulier ou un hôtelier, oblige celui-ci à réaliser des travaux de remise en état.

Cet impératif a été posé par la loi Alur, qui veut accentuer la lutte contre l'habitat indigne et les "marchands de sommeil" - ces propriétaires qui n'hésitent pas à louer au prix fort des taudis inhabitables car trop petits ou insalubres. Mais les textes restaient jusqu'alors silencieux sur les sanctions à l'encontre des indélicats. C'est chose faite.

Le décret du 7 décembre 2015, "relatif aux règles de progressivité et de modulation de l'astreinte administrative applicable dans le cadre de la lutte contre l'habitat indigne", vient désormais préciser le montant de ces pénalités financières.

De 20 à 50 euros par jour

Ainsi lorsqu’un logement est concerné par un arrêté d’insalubrité, de péril ou de sécurité, le propriétaire devra payer 20 euros par jour de retard. Mais l'astreinte monte à 50 euros par jour de retard si... Cliquez ici pour lire la suite

Léo Monégier