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Faut-il croire à une reprise des prix de l'immobilier ?

Selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, la tendance est à la hausse globale des prix. Seulement, cette légère accélération pourrait bien n'être que saisonnière.

Selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, la tendance est à la hausse globale des prix. Seulement, cette légère accélération pourrait bien n'être que saisonnière. - Philippe Huguen - AFP

Un marché dans un équilibre instable, des disparités de prix encore importantes, parfois au sein d'une même ville, et un contexte économique plus que précaire en Europe. L'immobilier français n'est pas à l'abri du blocage.

La reprise est là. C'est ce que semblent dire les chiffres et bon nombre d'observateurs de l'immobilier. Mais pour combien de temps ? Selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, la tendance est certes à la hausse globale des prix: +0,1% au 1er trimestre 2015, après -1,5% au quatrième trimestre 2014, tant concernant les maisons que les appartements.

Or, cette légère accélération des prix pourrait bien n'être que saisonnière : bon nombre d'acquéreurs souhaitant emménager avant la rentrée scolaire, la tendance ne saurait être "représentative d’une tendance à moyen terme", préviennent les notaires.

En vertu des avant-contrats de vente, ces derniers constatent ainsi que le mouvement reste orienté à la baisse sur un an en juillet : "les prix des appartements anciens diminuent de 3,8%, à de rares exceptions près, notamment Bordeaux, et ceux des maisons anciennes, pour lesquelles la situation est plus contrastée, de 2,1%".

Disparités de prix à l'échelle nationale et locale

L'analyse de la moyenne de prix masque également des disparités régionales importantes : si des villes comme Strasbourg, Rennes ou Bordeaux restent dynamiques, affichant respectivement +3,1%, +2,8% et 1,8% selon les notaires, ce n'est pas le cas d'un nombre non négligeable de communes.

Outre la baisse observée en Ile-de-France, de -0,4% sur le trimestre et -2,1% sur un an, bon nombre d'agglomérations, dont certaines de premier plan, voient leurs prix reculer : de -7,6% sur un an à Marseille, -7,9% à Toulon ou encore -4,3% à Dijon. Un repli davantage marqué sur un an dans des villes comme... Pour lire la suite de l'article, cliquez ici.

Léo Monégier