Faut-il croire à une reprise des prix de l'immobilier ?
La reprise est là. C'est ce que semblent dire les chiffres et bon nombre d'observateurs de l'immobilier. Mais pour combien de temps ? Selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France, la tendance est certes à la hausse globale des prix: +0,1% au 1er trimestre 2015, après -1,5% au quatrième trimestre 2014, tant concernant les maisons que les appartements.
Or, cette légère accélération des prix pourrait bien n'être que saisonnière : bon nombre d'acquéreurs souhaitant emménager avant la rentrée scolaire, la tendance ne saurait être "représentative d’une tendance à moyen terme", préviennent les notaires.
En vertu des avant-contrats de vente, ces derniers constatent ainsi que le mouvement reste orienté à la baisse sur un an en juillet : "les prix des appartements anciens diminuent de 3,8%, à de rares exceptions près, notamment Bordeaux, et ceux des maisons anciennes, pour lesquelles la situation est plus contrastée, de 2,1%".
Disparités de prix à l'échelle nationale et locale
L'analyse de la moyenne de prix masque également des disparités régionales importantes : si des villes comme Strasbourg, Rennes ou Bordeaux restent dynamiques, affichant respectivement +3,1%, +2,8% et 1,8% selon les notaires, ce n'est pas le cas d'un nombre non négligeable de communes.
Outre la baisse observée en Ile-de-France, de -0,4% sur le trimestre et -2,1% sur un an, bon nombre d'agglomérations, dont certaines de premier plan, voient leurs prix reculer : de -7,6% sur un an à Marseille, -7,9% à Toulon ou encore -4,3% à Dijon. Un repli davantage marqué sur un an dans des villes comme... Pour lire la suite de l'article, cliquez ici.