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Immobilier : Cahuzac confirme de nouvelles incitations fiscales

L'assurance-vie au secours de l'immobilier

L'assurance-vie au secours de l'immobilier - -

Le ministre du Budget a confirmé, mercredi 6 février, que les investisseurs institutionnels allaient aider à la relance du marché immobilier. Le gouvernement envisage des incitations fiscales pour orienter une partie de l'épargne qu'ils gérent vers l'immobilier d'habitation.

Les zinzins vont aider à relancer le marché immobilier. Le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, a confirmé, mercredi 6 février, les informations évoquées la semaine dernière par BFM Business : le gouvernement envisage de mettre en place des incitations fiscales pour orienter une partie de l'épargne gérée par les investisseurs institutionnels, comme l'assurance vie, vers l'immobilier d'habitation.

Jérôme Cahuzac a évoqué un montant de "quelques dizaines de milliards d'euros, pas au-delà", sur un encours total d'assurance vie qui s'élevait à 1 391 milliards fin 2012. "Ce serait donc une utilisation marginale mais néanmoins nécessaire pour aider un secteur qui aujourd'hui souffre énormément", a-t-il dit.

Un pas en arrière sur les plus-values mobilières ?

Evoquant la future réforme de l'épargne, Jérôme Cahuzac a réaffirmé que l'objectif était d'inciter à des investissements dans le secteur productif et ce, sur une durée "la plus longue possible."

Le gouvernement travaillera à partir des recommandations d'un rapport commandé à deux députés PS, Karine Berger et Dominique Lefebvre. Prévu à l'origine pour fin janvier, il n'est pas attendu maintenant avant fin février, voire en mars, selon Dominique Lefebvre.

Le ministre du Budget n'a pas exclu par ailleurs que le gouvernement, qui a durci dans le budget 2013 la fiscalité sur le patrimoine, ne fasse un pas en arrière sur les plus-values mobilières pour ne pas décourager les investissements en actions.

"Peut-être un effort devra être consenti dès lors que les plus-values dégagées seraient réinvesties selon des critères qui devront être définis et débattus", a-t-il dit, en rappelant les dispositions déjà concédées sur les plus-values de cessions d'entreprise après la fronde des "pigeons" à l'automne dernier.

"A titre personnel, je ne serais pas choqué que des dispositions supplémentaires soient examinées, le cas échéant votées, qui permettent le réinvestissement des plus-values ainsi dégagées dans des conditions fiscalement intéressantes", a ajouté Jérôme Cahuzac.

BFM Business.com et Reuters