Immobilier: les taux continuent de chuter

Les taux de crédits immobiliers ont encore baissé au mois d'octobre, selon les derniers chiffres de l'observatoire Crédit Logement CSA publié ce mardi 4 novembre. En moyenne ces taux s'élèvent à 2,50%.

La chute se poursuit. Déjà très bas, les taux des crédits immobiliers ont accentué leur dégringolade au mois d'octobre, pour s'établir, en moyenne, à 2,50%, selon une étude de l'observatoire Crédit Logement/CSA, publiée ce mardi 4 novembre.

Dans le détail, les taux pour l'accession dans le neuf s'élèvent en moyenne à 2,56%. Dans l'ancien, le chiffre est de 2,49%.

"Depuis le début de l'année 2014, les taux ont perdu 58 points de base: la baisse s'est accélérée depuis septembre, sur un marché qui comme chaque année se redynamise après sa pause estivale", commente l'observatoire.

Aucun taux supérieur à 4%

Sur le seul marché de l'ancien, la baisse des taux intervenue depuis 2011 équivaut à une diminution des prix de 13%, calcule l'observatoire.

Par ailleurs la quasi-totalité des crédits distribués (98,9%) en octobre l'ont été avec un taux inférieur à 3,5%. Ceux affichant un taux supérieur à 4% ont complètement disparu.

La part des prêts à taux variable s'est, de son côté, établie à 2,7% le mois dernier, contre 6,4% en 2013, ces formules étant "de moins en moins intéressantes". 

Une production en dents de scie

Concernant la production, l'observatoire indique qu'elle avait fléchi au premier trimestre "comme cela est habituel durant les mois d'hiver", avant de se ressaisir au début du printemps puis de retomber en mai.

Depuis, l'activité s'est redressée (hormis en août, traditionnellement creux) avec même une accélération le mois dernier, pour s'établir à un niveau "nettement meilleur" qu'en octobre 2013. Mais sur les 12 derniers mois, à fin octobre, la production de crédits affiche encore un recul de 4,4% sur un an.

Enfin, l'observatoire note que, dans le même temps, le niveau de l'apport personnel "se dégrade encore", reculant de -2,5% en année glissante, après -5,5% l'an dernier. Il constate toutefois "une lente reprise de la primo-accession et un retour timide des ménages modestes".

J.M. avec AFP