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Immobilier: les prix baissent mais restent toujours très hauts

Les prix baissent légèrement en Ile-de-France

Les prix baissent légèrement en Ile-de-France - -

Les prix immobiliers connaissent une très légère baisse en octobre en Ile-de-France, selon une étude MeilleursAgents publiée ce jeudi 14 novembre. Des prix élevés qui obligent les ménages à s'endetter toujours plus constate l'Insee.

Les prix immobiliers baissent à Paris et en Ile-de-France, mais ce recul reste minime. En octobre, ils ont baissé de 0,7%, selon une étude de MeilleursAgents publiée ce jeudi 14 novembre. En petite couronne, ils ont cédé 0,2% et 1,1% en grande couronne.

"De nombreux biens ne trouvent pas preneur car ils sont proposés à des prix trop élevés pour des qualités intrinsèques (localisation, bâti, nuisances…) moindres", explique Sébastien de Lafond Président et fondateur de MeilleursAgents.com.

Il en est certain: "il ne faut pas craindre ou espérer une chute brutale des prix car le marché français n’est pas une bulle sur le point d’exploser".

Un quart du revenu pour le logement

Les prix toujours très hauts obligent les ménages à emprunter davantage. L'endettement des ménages a fortement progressé entre 2005 et 2011, indique l'Insee dans un communiqué publié ce jeudi 14 novembre.

L'endettement global pour l'habitat est passé de 442 milliards d'euros début 2005 à 800 milliards d'euros début 2011. "Sur la même période, le montant moyen restant à rembourser au titre des crédits à l'habitat a crû de 58%, en raison de la hausse des prix de l'immobilier". Dans le même temps, l'Insee note que le revenu disponible moyen a augmenté de seulement 12%.

Les durées d'emprunt se sont donc allongées, explique l'Insee, particulièrement pour les primo-accédants, "qui n'ont pas encore bénéficié de la hausse des prix et qui doivent consentir un effort d'endettement supplémentaire pour accéder à la propriété".

Dans une étude distincte, l'Insee relève que locataires et propriétaires accédants consacrent en 2011 plus du quart de leur revenu à leurs dépenses de logement. Parmi ces ménages, environ un sur cinq dépense plus de 40% de son revenu pour son logement.

Diane Lacaze