Jeune conducteur, cinq bons conseils pour choisir votre contrat d’assurance
Ça y est, vous l’avez, votre permis de conduire ! Et l’acquisition de la voiture se profile, avec le gain en autonomie et en liberté qui en découle. Reste à assurer le véhicule…Quelques conseils utiles pour éviter un brutal retour sur terre !
L’obtention du permis de conduire permet d’envisager dans la foulée l’acquisition d’une voiture. Or, selon le choix fait, l’assurance risque d’être plus ou moins élevée au cours des trois premières années. C’est une équation simple : n’importe quel contrat d’assurance repose sur l’évaluation du risque encouru. En la matière, les statistiques sont implacables : d’après la dernière étude de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), les 15-29 ans représentent 18 % de la population des conducteurs et sont impliqués dans 22 % des accidents mortels. Un décès sur cinq survenu lors d’un accident implique un conducteur novice. D’où l’application d’une surprime encadrée juridiquement par le code des assurances. Elle s’applique aux conducteurs ayant obtenu leur permis depuis moins de trois ans. Elle diminue ensuite de moitié si le conducteur n’a été reconnu responsable d’un accident. Dans le cas contraire, la majoration maximale est de 100% la première année (50% pour les conducteurs ayant participé à la conduite accompagnée), 50% (ou 25%) la deuxième année et 25% (ou 12,5%) la troisième.
Le « bonus » de la conduite accompagnée
Si vous avez choisi de vous faire la main dans le cadre de la « conduite accompagnée », les tarifs appliqués par votre assureur seront plus « doux ». En effet, toutes les études attestent que le passage par la conduite accompagnée réduit en moyenne par cinq le risque d’accidents des jeunes ; les tarifs peuvent être réduits de 30 % !
Un choix intelligent de voiture
Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte dans le calcul de l’assurance de l’auto d’un jeune conducteur : l'âge du véhicule, la marque, le prix d'achat, sa puissance fiscale notamment. Si vous rêvez d’une belle bagnole, l’idéal serait de faire preuve de patience en optant dans un premier temps pour une voiture d’occasion de faible valeur. Le choix d’un véhicule de faible puissance et à moteur essence aura un impact positif sur le prix de l’assurance.
Des garanties variables
Le choix d’une voiture de « faible valeur » n’implique pas de contractualiser une assurance « tous risques ». Une assurance « au tiers » sera largement suffisante. Contrepartie immédiate, la couverture des dégâts sera moins large et les franchises plus élevées. Mais, au final, le budget du jeune conducteur sera largement allégé. Vous pouvez aussi négocier avec l’assureur un contrat « gagnant-gagnant », en ajoutant quelques garanties à des tarifs préférentiels.
Pourquoi ne pas opter pour l’assurance au kilomètre ?
Si vous êtes sûr de ne pas rouler beaucoup dans les prochains mois, la formule de l’assurance au kilomètre est sans doute la plus adaptée à votre profil. Le tarif sera défini à partir d’un estimatif du nombre de kilomètres parcourus.
Et si vous restiez conducteur secondaire ?
Autre voie de contournement… légal pour les rouleurs parcimonieux : se déclarer conducteur secondaire d'un véhicule avec des avantages (constitution d'un capital bonus/malus, expérience prise en compte) et des inconvénients (utilisation du véhicule à titre exceptionnel).