Que va devenir le manoir de Hugh Hefner, le fondateur de Playboy?

Décédé mercredi, Hugh Hefner avait, en 2016, vendu, en viager à son voisin, la villa, rebaptisée "playboy mansion", qu'il avait achetée en 1971. Le reste de la fortune du fondateur de Playboy revient en partie à ses filles.

Le fondateur de Playboy, Hugh Hefner, est décédé mercredi dans sa villa de Los Angeles à l'âge de 91 ans. Ce dernier n'était plus propriétaire depuis plus d'un an mais continuait à l'occuper. Il a en effet vendu son bien en août 2016 à Daren Metropoulos, fils d'un milliardaire, à condition de pouvoir y habiter jusqu'à la fin de ses jours. Les détails de la transaction n'ont jamais été dévoilés.

Cette forme de vente en viager permet donc à l'acheteur de récupérer la fameuse "Playboy mansion", pour laquelle il aurait déboursé 100 millions de dollars (85 millions d'euros), comme le rappelle Business Insider.

Située à Westwood, une banlieue aisée de Los Angeles (Californie), cette maison au style gothique a été évaluée entre 80 et 200 millions de dollars à l'époque où elle a été mise en vente. Hefner, lui, l'avait achetée en 1971 pour 1 million de dollars (soit environ 6 millions d'euros actuels).

- © Frederic J. Brown - AFP

Qui va hériter de la fortune de Hugh Hefner?

Daren Metropoulos possède également depuis 2009 la propriété attenante, acquise auprès du fondateur de Playboy pour 18 millions. L'homme d'affaires de 33 ans va maintenant pouvoir concrétiser son projet, qui est de connecter les deux demeures pour en faire une gigantesque propriété.

Hugh Hefner s'était marié en janvier 2013 à l'âge de 86 ans avec Crystal Harris, 26 ans à l'époque. Mais selon la presse américaine, le jeune mannequin a renoncé à tout héritage. Estimée à environ 50 millions de dollars, d'après The Telegraph, la fortune du fondateur de Playboy reviendra à ses quatre enfants, à la prestigieuse école de cinéma de l'Université de Californie du Sud et à de nombreuses oeuvres de charité. Hefner possédait également 35% de la marque Playboy et la totalité du magazine.

Julien Mouret