1999-2000 : un bilan contrasté pour la publicité en ligne
Avant la rentrée, moment de forte croissance du secteur, retour sur un an de publicité en ligne en France. Toujours pas de multimédia, mais un marché qui gagne en sérieux.
Selon les professionnels du secteur, l'organisation du marché a vraiment franchi un cap cette année." Il y a maintenant quatre-vingt régies, les tarifs des sites sont publics, et toutes les agences de communication s'intéressent à Internet. La plupart ont même créé une filiale dédiée à ce nouveau
média ", se réjouit Aline Carpentiers, DG de Netcrawling.Si une étape a été franchie en terme de marché, ce n'est pas le cas d'un point de vue création. En effet, les bannières faites en Gif restent les plus répandues. La seule innovation de l'année restera ces " superstitiels "
bandeaux qui se promenent sur l'écran, et que l'on a vu notamment sur Voilà.fr, lors du changement de logo de France Télécom.Autre nouveauté : les bannières HTML. Au milieu du bandeau, apparaît, par exemple, un menu déroulant, un bouton ou encore un champ de formulaire. L'internaute peut ainsi accéder directement à une rubrique du site de l'annonceur, ou
lancer une recherche depuis le bandeau publicitaire.Mais il y a surtout de fausses bannières. Un bouton est dessiné, laissant croire à l'internaute que c'est interactif, alors que ce n'est absolument pas le cas. Cependant plus d'un internaute se fait prendre, ce qui augmente le taux de
clics. Ce qui est généralement le but de toute campagne. Du moins jusqu'à la prochaine fois." Aujourd'hui le taux de clics sur les bannières HTML ne dépasse pas les 5 %, et elles sont plutôt réservées au secteur des télécoms ou des nouvelles technologies ", tempère Aline Carpentiers.Ce faible taux s'explique par le fait que tous les sites ne peuvent héberger ce type de bandeau. De plus, cela nécessite du temps et de l'investissement pour les créer.
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