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Le choix de l'entité ' dérivés actions ' de BNP Paribas s'est porté sur SP Analyst, de Sysload, pour contrôler le fonctionnement de ses serveurs. Une console exploitable en quelques jours.
Plutôt qu'un framework monolithique, l'entité ' salle de marché ' de BNP Paribas a préféré des solutions spécifiques à chaque besoin. Cisco Works et HP Openview pour le réseau, les logiciels de Quest pour les bases de données SQL Server, et, depuis six ans, SP Analyst, de Sysload, pour la supervision de ses serveurs et systèmes. L'entreprise lui est restée fidèle en dépit d'une forte augmentation de sa volumétrie : le nombre de serveurs a été multiplié par dix pour atteindre plusieurs milliers. Elle dispose donc d'une quarantaine de consoles SP Analyst réparties entre Paris, le site principal, New York, Tokyo, et Londres.
Peu consommatrices en ressources réseau
A l'origine du choix, la simplicité d'utilisation et la rapidité de déploiement de la solution. ' Nous voulions que les personnes chargées de mettre en production les applications, et celles chargées du pilotage soient capables d'utiliser l'outil ', indique le responsable infrastructure de l'entité. Aussi SP Analyst intègre nombre d'alertes selon des métriques prédéfinies ?" sans écrire de scripts d'administration.Le temps d'observation relativement court (5 secondes) des agents de Sysload offre aussi un atout important. Surtout pour une société dont le métier consiste à passer des ordres rapidement. Exploitable en quelques jours, contre plusieurs mois pour un framework traditionnel, la console est également peu consommatrice de ressources réseau. L'historique des données est stocké au niveau des agents (architecture distribuée), et non au niveau d'un serveur central. Ce qui évite de surcharger le réseau et d'installer une infrastructure d'administration trop lourde.L'informatique des ' dérivés actions ' utilise Sysload selon deux optiques. La surveillance des serveurs au moyen de paramètres techniques classiques (disponibilité, état de la CPU, mémoire disponible, etc. ), et la surveillance ' basique ' des applications en remontant des alertes SNMP depuis les MIB (Management Information Base) applicatives. Les fonctions de surveillance des applications sont, en effet, limitées : l'outil ne gère pas des scénarios d'intervention en fonction du type d'alerte et ne surveille pas les transactions. Mais l'ensemble des alertes est par la suite centralisé dans Tivoli Netview.L'autre intérêt de faire appel à un petit éditeur réside dans la prise en compte rapide des besoins d'évolution. L'éditeur travaille actuellement à la conception d'agents capables d'observer les paramètres à une fréquence inférieure à la seconde.o.discazeaux@01informatique.presse.fr
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