ABC arbitrage soigne son plan de reprise d'activité
Les contraintes réglementaires SOX et Bâle II amènent ABC arbitrage à s'entourer de multiples précautions afin de conserver ses données, même bureautiques, sous iSCSI et CIFS.
La société financière ABC arbitrage, comprenant une soixantaine de collaborateurs, connaît une forte croissance. Son savoir-faire repose sur l'arbitrage, c'est-à-dire sur les opérations réalisées sur les marchés en exploitant les différences de prix entre des instruments financiers convergents. Ces écarts sont mis en évidence par des calculs, contrairement à la spéculation, qui parie sur le sens du marché.L'informatique jouant ici un rôle stratégique, assurer la continuité d'activité était essentiel. ABC arbitrage a bâti un plan de reprise d'activité (PRA) où sont protégés les serveurs métiers, la bureautique et l'intranet. La salle informatique est donc doublée d'une salle de secours reliée par fibre optique, afin de parer aux risques d'incendie.Outre sa dizaine de serveurs métiers sous Solaris connectés à ses partenaires financiers et dupliqués en salle secondaire via des clusters, la société protège son stockage en mode Fichier destiné à la bureautique, aux données financières, aux études et à la messagerie. La solution repose sur deux serveurs FAS 270 (1 To), de Network Appliance. Un serveur FAS, dans la salle principale, délivre des services CIFS pour la bureautique via un premier frontal, et des accès iSCSI pour les applications Exchange et web de l'intranet via un second. Ces deux frontaux peuvent se secourir à la volée. Une copie du serveur FAS est réalisée vers un autre serveur FAS du site de secours. Une réplication incrémentielle s'effectue avec l'outil Snap Mirror, à partir de snapshots, entre une et vingt-quatre fois par jour pour la bureautique selon la criticité des documents ; et tous les soirs pour Exchange. Car, en l'absence de SnapManager pour Exchange, ses bases doivent être arrêtées avant de réaliser le snapshot.