Accroche-toi, papy !
Non, je ne parle pas de moi...) En informatique comme ailleurs, les quinquas sont à la mode, pour les raisons que vous savez : ils détiennent un savoir-faire étoffé, ils peuvent remplacer à moindres frais les compétences manquantes pour cause de courbes démographiques, ils sont plus souples dans leurs relations contractuelles. Deux règles à suivre pour être un quinqua d'attaque : savoir bien se former tout au long de sa vie (lire notre dossier Formation, p. 52 à 61), et ne pas oublier ce que l'on a appris (lire p. 49). Ainsi, l'un des chantiers informatiques prioritaires en ce moment dans les entreprises, symbolisé par les mots-clés urbanisation et consolidation, est de remettre de l'ordre dans un ensemble souvent constitué de bric et de broc, de couches empilées au fil des ans, de MVS à Java. Peu de gens sont capables d'avoir une vision claire de tels ensembles complexes. Les quadras ou quinquas qui ont bien suivi ces évolutions sont alors les cibles prioritaires lorsqu'on cherche à qui confier de telles tâches. Ce souci de formation permanente ne doit pas échapper non plus aux DSI (lire p. 29). Même au sommet de la hiérarchie informatique, il reste de nombreux domaines où s'améliorer : l'international, le multiculturel, la gouvernance, les ressources humaines, etc. La technologie se banalisant et se standardisant, c'est sur d'autres critères que s'opère aujourd'hui la différence entre les managers. Une étude récente du club canadien Cefrio(*) insiste notamment sur les qualités d'anticipation, douverture et de questionnement que doivent posséder les responsables aptes à conduire des projets de transformation. Diderot avait raison, bien sûr : ' On est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés. '(*) ' Comment réussir un grand projet de TI ' : www.01blog.fr/1849
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