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Les outils open source sont de plus en plus plébiscités pour créer et gérer le contenu en ligne. L'accessibilité et l'ergonomie des sites constituent des priorités pour les webdesigners.
Il n'est plus rare qu'à l'occasion d'une reconversion professionnelle, une personne se lance dans le métier de webmaster ou de webdesigner (voire les deux). Objectif : se mettre à son compte et développer des sites web pour des artisans, des artistes, des petits commerçants, des associations… “ Nous accueillons des gens de 30 ans comme de 55 ans, issus de secteurs divers et ayant occupé des fonctions éloignées d'internet. Récemment, nous avons formé une assistante de direction de 52 ans qui voulait devenir webmaster et proposer ses prestations en tant qu'autoentrepreneur dans le domaine de l'événementiel ”, témoigne Alexandra Carlier, responsable d'activité au département informatique de chez Demos.Les formations les plus demandées concernent la création de sites marchands, l'ergonomie, l'accessibilité et, surtout, les CMS ou système de gestion de contenu. A propos de ces derniers, il en existerait près de 220 si l'on en croit la liste diffusée sur le site Wikipédia. Certains sont libres, d'autres pas. Dans les salles de cours, l'apprentissage se concentre sur Dreamweaver d'Adobe (payant) et, surtout, sur des logiciels open source tels que Joomla !, Drupal, SPIP ou encore Wordpress pour la création de blogs. Chez Alter Way, spécialisé dans les formations open source, Drupal pour les webmasters et l'outil de création de site marchand Prestashop ont la côte. “ Depuis quelque temps, nous observons à propos de Drupal, de Prestashop mais également de l'ensemble de nos sessions, que les décisions de suivre une formation sont prises au dernier moment pour des raisons de réactivité face à la concurrence. De même, les cursus plus courts sont privilégiés afin d'éviter une absence trop longue du collaborateur, et parce qu'ils coûtent moins cher ”, constate Philippe Montargès, co-président d'Alter Way.
Concevoir un site plus rapide et générateur de revenus
Chez Adhara, Joomla ! l'emporte sur les CMS concurrents pour créer, gérer et administrer un site web. “ L'intérêt grandissant pour cet outil s'explique par sa capacité à mettre en œuvre et à déployer rapidement un site. Son point fort : permettre aux stagiaires de mettre en ligne et de gérer du contenu éditorial sans connaissances techniques avancées ”, explique Cécile Dugachard, déléguée générale d'Adhara. Pour sa part, Christophe Larue, responsable de la filière internet de PLB, constate que “ les formations pour maîtriser les frameworks de développement et acquérir les connaissances indispensables des outils de gestion de contenu répondent aux besoins d'une population hétérogène (technicien informatique, graphiste, marketing, communication, commercial, commerçant, association). Les outils de graphisme (Photoshop, Illustrator) constituent de bonnes formations complémentaires, même si elles concernent un métier à part entière. Maîtriser l'ensemble de ces technologies s'avère nécessaire pour produire des sites modernes, performants, attirants et générateurs de revenus. ”
HTML 5, futur standard pour générer des animations sur mobiles
Aline Cassar, responsable des formations chez Logica, ajoute “ qu'il existe un vaste choix d'outils open source. Toutefois, il est indispensable de s'initier aux principes d'accessibilité des sites avant de débuter. ” Et ce pour permettre à tout internaute de visualiser dans de bonnes conditions les informations mises en ligne, tant en termes de choix typographique et de couleurs, que de l'existence d'un zoom et d'une navigation aisée avec la souris. Les normes d'accessibilité du RGAA 2.0 favorisent l'ergonomie d'un site et relèvent des compétences du webdesigner.Enfin, les sessions sur Flash restent encore très fréquentées, mais il y a fort à parier qu'elles disparaîtront tôt ou tard des catalogues de formations au profit de HTML 5/Javascript. L'outil d'Adobe, associé au langage Action Script, sert à développer un site et à générer des animations, du texte, des images, des vidéos… Seul bémol que rappelle Pierre Bourquart, directeur du centre et responsable de l'offre PLB : “ Tous les navigateurs ne reconnaissent pas le format Flash, notamment ceux embarqués dans l'iPhone et l'iPad d'Apple, car Steve Jobs l'interdisait. Cette technologie n'étant pas conçue pour diffuser des vidéos sur des mobiles, la réponse est apportée par HTML 5 qu'Adobe va promouvoir en l'associant à CSS 3 et Java. ”
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