Après la Grèce, les entreprises high-tech en détresse financière ?

Selon le cabinet Alixpartners, près de la moitié des entreprises de technologie sont dangereusement surendettées.

La course à la technologie coûte cher. Si cher que 44 % des entreprises high-tech pourraient être exposées dans les deux ans à une « détresse financière », selon l’expression utilisée par le cabinet Alixpartners à l’origine d’une étude sur le sujet. Parmi les 1 195 entreprises technologiques passées au crible partout à travers le monde, les plus en danger sont les sociétés spécialisées dans l’électronique grand public et les télécoms.
« Plus que dans toutes les autres industries, la plupart des entreprises high-tech sont prises dans un cercle vicieux. Elles doivent constamment investir de façon massive pour innover, se différencier et arriver à suivre le rythme d’évolution technologique », affirme Karl Roberts, le directeur géneral d’Alixpartners en charge de l’industrie high-tech. « Rester dans la course demande beaucoup de capitaux. Au final, même des sociétés parmi les plus performantes sont étranglées par de hauts niveaux d’endettement », assure Karl Roberts.
Si l’on rajoute à cela un marché peu dynamique même pour les produits high-tech, le cabinet prévoit une explosion des opérations de rachat, de fusion ou de cessions d’activités en 2012 dans toute l’industrie high-tech.
Avec plus de 900 consultants sur trois continents, Alixpartner est un cabinet spécialisé dans le conseil organisationnel et financier auprès d’entreprises en difficulté.
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