Architecture virtuelle : Picoty résout ses problèmes d'imprimantes
Le groupe pétrolier a remplacé l'outil Citrix par celui de Systancia
Avec 60 sites de stockage et plus de 365 stations-service Avia, le distributeur pétrolier Picoty est rompu aux organisations d'entreprise étendue. A ce titre, il emploie un dispositif pour utiliser, sur les postes de travail PC de chacun de ses sites, des applications exécutées en réalité à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans la salle informatique du siège, à La Souterraine dans la Creuse. Ce système simplifie la maintenance : lorsqu'un problème survient ou qu'une mise à jour s'avère nécessaire, le technicien du siège ne se déplace pas jusqu'au site concerné. Il descend juste dans la salle des serveurs.Jusqu'en 2007, le groupe Picoty utilisait le système de Citrix, de loin le plus répandu, pour faire fonctionner cette informatique à distance. Il y recourait même pour ses imprimantes. Et c'est bien le problème. “ Lorsque nous avons intégré de nouvelles filiales en 2007, nous avons hérité d'un parc hétérogène d'imprimantes. Le système central a dû subitement prendre en compte trop de modèles et le serveur Citrix s'est mis à tomber en panne aléatoirement ”, se souvient Ercole Gallacio, DSI de Gamac, la filiale informatique interne de Picoty. Pour continuer à travailler à distance, il devait à chaque fois redémarrer le serveur Citrix.Ercole Gallacio passera en revue toutes les solutions qu'on lui présente. Remplacer l'ensemble du parc d'imprimantes par un modèle unique ? Pas question, car il faudrait racheter plus d'une centaine de machines. Configurer le serveur à la main afin d'éviter qu'il plante en cherchant à reconnaître tout seul les imprimantes ? Le DSI essaie pendant un an. Puis abandonne : “ Les postes et les imprimantes sont souvent déménagés et il fallait reconfigurer le serveur à chaque fois ”, se désole-t-il. Ce qu'il cherche, c'est le moyen de connecter directement les imprimantes aux postes de travail situés juste à côté, que la commande d'impression ne parte plus de l'application, c'est-à-dire du serveur central qui l'exécute, mais du poste de travail local qui l'affiche. La problématique est simple, mais personne, chez Citrix, n'y répond. Les relations s'enveniment entre le client et l'éditeur : “ Pour couronner le tout, lorsque nous avons eu besoin d'acheter des licences additionnelles pour connecter davantage de postes, Citrix a refusé de nous les vendre pour la version en cours d'exploitation. Nous devions tout migrer vers la dernière mouture de son logiciel ”, s'offusque Ercole Gallacio !
Votre opinion