Il y a ceux qui sont très en avance, n'attendant pas que les technologies soient standardisées pour les exploiter, ceux qui sont dans le rythme, préférant attendre la standardisation ou son imminence et ceux qui prennent leur temps,
arrivant bon dernier sur le marché. Aruba Networks est de ceux là.Dès 2005, certains constructeurs commençaient à proposer des antennes de réseau sans fil Wi-Fi exploitant les premières spécifications du futur standard 802.11n. Celui-ci promettait des débits de 100 à 300 Mbit/s contre
54 Mbit/s en théorie pour les 802.11a et g. Deux ans plus tard, le 802.11n n'est toujours pas standardisé. Mais, un brouillon, le ' draft 2 ' qui garantit notamment l'interopérabilité des matériels, fait l'objet
d'une certification de la Wi-Fi Alliance depuis juin 2007.
Cisco aussi
Et les constructeurs de toutes tailles se jettent sur le marché. Dernier en date, mais non des moindres,
Cisco, pourtant habitué à n'utiliser que des technologies standardisées. Est-ce ce dernier arrivant qui a poussé Aruba à commercialiser à son tour
des antennes en 802.11n draft 2 ?
' Non, répond Roger Hockaday, directeur marketing Europe, Moyen-Orient et Afrique de Aruba Networks.
Nous pensions qu'il était important d'attendre que le standard soit
finalisé. Or durant les mois de juin, juillet et août, on pensait qu'il pouvait y avoir des changements. D'autre part, nous attendions la seconde génération de chipsets
d'Atheros qui ont une consommation de 17 watts, sont
plus petits et utilisent la technologie Dynamic Frequency Sequence
qui permet de réduire les interférences. 'Selon le directeur marketing, la version précédente des
chipsets Atheros consommait au bas mot 20 watts dès que l'on utilisait deux antennes (b/g ou a/n). Une consommation supérieure à la capacité de la norme
PoE
(Power over Ethernet
802.3af), limitée à 15,4 watts. Celle-ci permet d'alimenter en électricité des équipements en utilisant non pas le réseau électrique, mais le réseau Ethernet de l'entreprise. La
technologie est très utilisée notamment pour les points d'accès Wi-Fi et les téléphones IP.
' Avec les générations de chipsets
précédentes, il fallait donc utiliser un injecteur de courant supplémentaire, ce qui
ajoute un nouveau coût au déploiement de la solution Wi-Fi ', estime Roger Hockaday.Aruba commercialise donc deux points d'accès,
AP-124 et AP-125 (MiMo, double radio 802.11a/n et b/g/n). Leur prix débute à 1300 euros HT. L'AP-124 dispose d'antennes détachables contrairement au AP-125.
Tous deux sont en cours de
certification
auprès de la Wi-Fi Alliance.
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