Atos règle le différend avec le fond de retraite de ses employés néerlandais

La SSII française a réglé le différend l'opposant au fonds de retraite des employés de sa filiale néerlandaise qu'il va financer avec un nouveau rachat d'actions d'un montant de 115 millions d'euros.
La SSII française a réglé le différend l'opposant au fonds de retraite des employés de sa filiale néerlandaise qu'il va financer avec un nouveau rachat d'actions d'un montant de 115 millions d'euros. "L'accord prévoit la conclusion d'un nouveau régime de pensions à contribution définie pour les salariés d'Atos Nederland B.V.", indique un avis de l'Autorité des marchés financiers diffusé jeudi.
Après s'être engagé en septembre à racheter dans une première phase pour 115 millions d'euros d'actions, le groupe présidé par Thierry Breton avait révélé mi-novembre qu'il allait mettre en oeuvre en 2014 un programme de rachats d'actions complémentaire.
Une deuxième tranche portant également sur 115 millions d'euros a été lancée le 8 janvier. Elle fait suite à l'approbation, le 27 décembre, par l'assemblée générale des actionnaires de l'accord prévoyant le refinancement du fonds de pension néerlandais, qui s'effectuera soit en numéraire soit en actions Atos.
Le montant dû au titre de l'accord sera compris, en fonction des intérêts, entre 156 et 167 millions d'euros à verser avant le 1er juillet 2018, un paiement en numéraire ayant déjà été effectué pour 43 millions d'euros. Atos s'est beaucoup développé aux Pays-Bas après y avoir fait l'acquisition en 2000 d'Origin, filiale informatique de Philips.
Atos, qui prévoit de filialiser prochainement son activité dans les paiements électroniques, est l'un des principaux groupes européens de services informatiques. Le groupe prévoit un taux de croissance annuel moyen de son chiffre d'affaires entre 2 et 3% sur la période 2014-2016.