Banqueroute pour SCO, le pourfendeur de Linux

Après son échec judiciaire contre Novell, l'éditeur d'UnixWare se place sous la protection de la loi sur les banqueroutes et espère pouvoir rebondir, malgré des finances au plus mal.
Débouté, SCO a décidé de faire appel
Mais l'éditeur d'UnixWare a du essuyer un sérieux revers le 10 août dernier. Ce jour-la, un tribunal de l'Utah avait attribué la paternité des brevets Unix à Novell, lui retirant la base même de toutes ses actions judiciaires. Pire : Novell pourrait maintenant réclamer d'importants dommages et intérêts à SCO.Mais celui-ci ne veut toujours pas jeter l'éponge. ' Notre maison-mère a fait appel contre la décision du 10 août, explique Marc Puteaux, directeur général de SCO France. En attendant la fin de cette procédure, elle a décidé de se placer sous la protection du chapitre 11, pour éviter toute réclamation de créancier. 'La bataille juridique de SCO semble de plus en plus se transformer en impasse. Au niveau des activités commerciales, la situation n'est pas très rose non plus. Le dernier trimestre fiscal dont il a publié les chiffres, qui s'est clôturé le 30 avril dernier, s'est terminé avec une perte opérationnelle de 1,2 millions de dollars. Ce résultat s'explique non seulement par le coût des actions juridiques (près d'un million de dollars), mais aussi par la fragilité de l'activité même. ' Depuis le début des procédures contre IBM et les autres, la base client de SCO s'est considérablement réduite ', explique Chris Ingle, directeur conseil et recherche chez IDC.Une offre redynamisée, mais un éditeur isolé
Par ailleurs, sur le marché de l'entreprise, la vente de systèmes Unix a tendance à s'essouffler, au profit justement de Linux. SCO cherche à redynamiser son offre avec des solutions de mobilité. Avec HipCheck, il propose une solution d'administration de systèmes par PDA. Avec Me Inc, il a présenté une plate-forme de développement d'applications mobiles pour smartphones.Mais ces tentatives viennent peut-être trop tard. A cause de ses procès, d'importants canaux de vente OEM lui échappent aujourd'hui, dont celui d'IBM. ' SCO est très isolé sur le marché. Même une reprise par un tiers n'est pas gagnée d'avance ', estime Philip Dawson, vice-président recherche chez Gartner.-
cdg45
SCO a decide de gagner de l argent en faisant des proces, pas en developpant des produits.
Ils ont perdu, ils vont disparaitre, mais qui les plaindra ?
meme pas leurs avocats a qui ils ont laisse une bonne ardoise ;-)
Tout ca illustre le pb des brevet logiciel, ou il vaut mieux investir dans le juridique que dans le technique
SCO n est pas la seule societe a tenter de vivre en intentant des proces. Qu une d entre elle disparait est plutot bon signe. -
Erwan l
Une banqueroute, c'est en français une faillite [g][color=#ff1800]frauduleuse[/color][/g] :
soit par abus de bien sociaux, non respect des obligations comptables,
présentation de faux bilan, soutien abusif etc...
C'est une qualification pénale.
Rien dans l'article ne viens étayer une telle qualification.
Erwan
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