BEA, victime de sérieuses contre-performances
BEA racheté par Oracle d'ici trois à six mois ? BEA transformée en compagnie privée ? Ce sont les hypothèses évoquées avant l'été par un analyste du Crédit Suisse. Des hypothèses formulées après les résultats trimestriels de BEA en avril dernier. Pour son premier exercice fiscal, le géant de l'infrastructure voyait chuter ses ventes de licences de 13 %. Aujourd'hui, la tendance se confirme : elles baissent encore de 9 % au cours de son deuxième trimestre, clôturé en août (les revenus globaux ont eux augmenté de 7 % grâce aux services). Cette baisse concerne la gamme Aqualogic, principale source de développement de l'entreprise. Et cette fois, c'est au tour de Goldman Sachs de s'en inquiéter mi-août. La banque d'affaire s'interroge sur la compétitivité de la compagnie. BEA entend redresser ses licences en enrichissant Aqualogic de nouveaux produits favorisant la conception d'applications composites (notamment à base de mashups).
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