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Technophile, le DSI du groupe Lagardère réfléchit à la façon de tirer parti d'une technologie pour l'adapter à son secteur, et créer ainsi de nouveaux usages pour le consommateur.
Féru d'informatique et de nouvelles technologies, Bernard Duverneuil est un homme épanoui dans son poste de DSI du groupe Lagardère. Arrivé en 2001 après être passé par l'industrie informatique et le conseil, il découvre l'édition et les médias. ' C'est immédiatement une passion. La révolution numérique, la convergence des médias télé, radio et internet, la profusion des offres sur le web, tout cela oblige à être créatif et à la pointe de la technologie. ' Pour accompagner cette dynamique, Bernard Duverneuil crée, en 2006, le pôle innovation. A vocation transversale, cette entité est une structure de réflexion, d'analyse sur les évolutions et innovations numériques ; elle se veut force de propositions auprès des différents métiers du groupe. Initiée par la DSI, cette structure compte essentiellement des correspondants métier dans les différentes entités du groupe. Son fonctionnement repose sur des groupes de travail thématiques. A son actif : l'adaptation des contenus de magazines papier du groupe à l'iPhone d'Apple et une exploration approfondie du livre électronique. Celui-ci devient réalité sous la forme d'une offre conjointe Sony-Fnac, à laquelle Lagardère Publishing (Hachette, Fayard, Grasset, Calmann-Lévy, etc.) est étroitement associé.
Gardien de la cohérence de la politique IT du groupe
Au-delà de cette activité, Bernard Duverneuil remplit les missions plus traditionnelles de la fonction d'un DSI. En coordination avec les directions informatiques des quatre pôles d'activité ?" livre, presse-radio-télé, service distribution et sport ?", il veille à la cohérence sur le long terme de la politique IT du groupe selon trois axes : réduction des coûts, diminution du risque et contribution au métier. Ainsi définit-il, en collaboration avec les responsables métier et informatiques, la politique achats de matériels et logiciels, la stratégie en matière de choix d'infrastructure et d'outils de sécurité, le partage d'applications (PGI, intranet...) et l'analyse des indicateurs provenant des systèmes d'information (SI) des filiales. A son arrivée, chaque entité possédait son propre SI. Homogénéiser les parties les plus techniques, notamment les couches infrastructures pour réaliser des gains financiers, constitue l'un de ses premiers chantiers. Ainsi met-il en place une ' ferme web ' pour héberger les sites du groupe. Un pas de plus est franchi par la branche Lagardère Active qui regroupe ses sites internet sur une plate-forme commune à base de solutions open source.
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