[Best of blogs 2011] Reconnaissance faciale / Les chantiers de l’open data / Cyber-attaques / La fiscalité numérique
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Petit florilège des billets qui ont marqué l'année 2011. Au programme aujourd'hui : la création d'un fichier de reconnaissance faciale, les huit chantiers de l'open data, les leçons à tirer des cyber-attaques de LulzSec et Anonymous et l'Etat doit repenser la fiscalité du numérique.
Notre visage : l’enjeu biométrique de demain

Si les résultats de la reconnaissance faciale ne sont pas aussi probants que ceux obtenus par les empreintes papillaires, le pourcentage d’erreur reste acceptable. Suffisamment en tout cas pour que la Police nationale envisage la création d’un fichier de reconnaissance faciale, interconnecté aux deux autres fichiers biométriques (ADN, empreintes digitales). En associant les caméras de vidéosurveillance à un logiciel de reconnaissance des visages, il sera alors possible d’identifier instantanément un individu. L'étape suivante pourrait être la programmation neurolinguistique (PNL), popularisée par la série américaine « Lie to me ». En numérisant certaines expressions du visage, le système détectera la haine, la violence, la colère ou la peur. Mieux qu’un détecteur de mensonges.
Open data : les huit chantiers prioritaires

Si la France est globalement au rendez-vous de l'open data, huit chantiers sont à lancer pour que cette politique apporte le maximum de croissance économique à notre pays. L’auteur propose notamment de construire des partenariats publics-privés afin d’aider les entreprises à libérer leurs données. Il s’agit aussi de travailler sur la capacité à analyser ces données en s’engageant sur les grands framework (Mapreduce), les outils NoSQL et les nouveaux formats de bases de données. L’auteur plaide, par ailleurs, en faveur d’une politique de rémunération alimentée par les exploitants commerciaux des données. Enfin, il renvoie au concept de "Government as a platform", cher à Tim O'Reilly. Ou comment un gouvernement s'organise pour être nativement open data.
Un billet d’Henri Verdier, président du pôle de compétitivité Cap Digital
Les leçons à tirer des cyber-attaques de LulzSec et Anonymous

Sony, Fox, Infraguard, la police de l’Arizona… En moins d’un an, la cybercriminalité a repoussé les limites du possible en portant atteinte aux plus grandes compagnies et institutions. Les attaques ciblées de LulzSec ou Anonymous ont mis en évidence leur vulnérabilité. Lors des premières vagues de piratage des années 90, des groupes se défiaient en attaquant des systèmes d’information et des sites vitrines. Cela se traduisait par une modification des contenus des sites ou de leur page d’accueil… Aujourd’hui, les actions touchent les données personnelles. Les contenus de serveurs sont tout simplement largement publiés, notamment grâce au peer-to-peer. « Les actions pour supprimer ces informations sont alors impossibles et la diffusion toujours plus importante. »
Un point de vue publié sur In Business de Matthieu Estrade, directeur technique de Bee Ware
L'Etat doit repenser la fiscalité du numérique

Quand quatre grands patrons signent une tribune dans Le Monde, il s’agit généralement de défendre les intérêts de leur corporation. C’est au tour de l’industrie télécom - plus de 120 000 emplois en France, 2,3 % du PIB -, de monter au créneau. Un secteur florissant qui « mériterait, sinon le soutien, à tout le moins une neutralité bienveillante des pouvoirs publics. » Hé bien non. Non seulement, la profession est frappée de taxes spécifiques- « surfiscalité de 25 » -, subi une TVA à taux plein, mais une « taxe Internet qui ne dit pas son nom » vient d’être créée « au détour d'un amendement surprise ». Et « l’on nous annonce maintenant la création d'une taxe prélevée au bénéfice du secteur de la musique et demain, peut-être, du spectacle vivant ! » Trop c’est trop.
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