[Best of blogs 2011] Voiture open source / Le cloud d’Etat / la pédagogie numérique / Le cauchemar de l’entreprise 2.0
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Petit florilège des billets qui ont marqué l'année 2011. Au programme aujourd'hui : l'open source hardware, le cloud, une chance pour l'Etat, le numérique investit les écoles, l'envers du décors de l'entreprise 2.0.
Après les logiciels libres, les voitures open source

Après le logiciel libre, voici le "matériel libre" ou Open Source Hardware, en VO. L'envol des valeurs du "libre" se propage au-delà de la sphère informatique. Dans le monde entier, des milliers de hackers et bidouilleurs s'attèlent à la fabrication et au développement de robots, de drones ou de gadgets domestiques en partageant outils, composants et compétences au sein de Tech Shops, HackerSpaces et autres Fab Labs. Dans un esprit « do it yourself », ces communautés partagent toutes les sources - schémas, firmware, logiciels, nomenclatures, listes de pièces, dessins, manuels et modes d'emploi - de sorte que tout à chacun puisse les recréer, voir en commercialiser des projets dérivés. La Rally Fighter (photo) est ainsi la première voiture de course "open source" développée en mode crowdsourcing.
Un billet d’InternetActu, blog de journalistes, paru sur LeMonde.fr
Le cloud, une opportunité pour l'État ?

Ni public ni privé, un modèle de cloud intermédiaire se dégage également dans le secteur public : le « cloud communautaire ». Une communauté d'acteurs non concurrents, ayant des objectifs et des exigences de service similaires, mutualisent leurs moyens. Par exemple, un cloud santé consolidant l’imagerie médicale ou les dossiers patients. À plus long terme, certains États envisagent la création d'un cloud gouvernemental mutualisant l'ensemble des moyens informatiques de l'État, voire des collectivités territoriales. Se poseront alors d'épineux problèmes de gouvernance, de responsabilité et d'affectation des coûts. « On pourra procéder de bas en haut, et commencer par fédérer les « couches basses », peu visibles, infrastructures ou applications techniques, avant de s'attaquer à des domaines plus sensibles, comme les applications métiers ou les systèmes de gestion de ressources humaines. »
Un billet publié dans La Tribune d’Olivier Silberzahn en charge du secteur public EMEA de EMC
Oser la pédagogie numérique !

Grâce à l'émergence et au développement de nouveaux outils - tableau numérique interactif, e-learning, visioconférences, tablettes… - la pédagogie numérique permet aux élèves venant d'origines, d'horizons, de parcours différents de gommer ces différences et de renforcer leur confiance, leur autonomie, leur esprit de créativité… S'orienter vers une pédagogie numérique est d'autant plus nécessaire que les enseignants eux-mêmes s'impatientent des nouveaux changements, dont ils sont les principaux acteurs. En 2002, ils étaient 48 % à percevoir la valeur ajoutée des TIC dans les apprentissages scolaires. Ils sont aujourd'hui 95 %. L’auteur, Jean-Michel Fourgous, remettra son rapport sur la pédagogie numérique au début de l'année prochaine au premier ministre (missionfourgous-tice.fr).
Un point de vue publié dans Le Monde de Jean-Michel Fourgous, député-maire d'Elancourt
L’envers du décor de l’entreprise 2.0

Que promet l’entreprise 2.0 ? Une entreprise moins hiérarchique, ouverte à tous, court-circuitant une partie de ces cadres intermédiaires. Mais est-ce pour le meilleur des mondes ? Avec les réseaux sociaux d’entreprise, le rapport de force est certes moins hiérarchique, plus social, mais cela demeure tout de même un rapport de domination. « Que m’importe si mon tyran n’est plus mon n+1, mais un influenceur reconnu par ses pairs. » Mon « pouvoir » personnel va se calculer dans le nombre de mes publications et des « j’aime » de mes collègues. Et puis, est-ce que tout le monde a envie de cette part d’autonomie ? Elle renvoie à une prise de risque, des choix et décisions à prendre et donc des responsabilités. Il peut être agréable parfois de se laisser guider. En conclusion, « mettre un RSE en place ne sert à rien si on ne fait pas évoluer l’organisation et la culture dans le même sens. Cela peut même produire l’effet inverse : une entreprise encore plus traumatisante et destructurante. »
Un billet d’Anthony Poncier, directeur/consultant chez Lecko
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