[Best of blogs 2012] Mobile first/505 millions d’internautes en Chine/Anonymous ébranle les Etats/F-commerce
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Petit florilège des billets qui ont marqué l'année 2012. Au programme aujourd'hui : la stratégie « mobile first », 505 millions d'internautes chinois et moi et moi, les Etats démunis face aux gamins d'Anonymous, Facebook ferme boutique, l'e-mail n'est pas mauvais que pour la productivité.
Pensez « mobile first » !
L'année 2012 devrait être résolument « mobile ». L’inflexion du marché a eu lieu. L’an dernier, les ventes de smartphones et de tablettes ont dépassé celles des PC et des portables. Conclusion : toute application achetée ou développée en interne doit être pensée en priorité pour des objets mobiles. En privilégiant bien sûr, pour la première catégorie, les solutions en mode Saas (Software as a Service).
A condition qu’elles réussissent les tests sous différentes configurations, comme un iPad sous Safari ou un smartphone Android avec Firefox. Quant aux applications « historiques », développées pour des environnements mainframe, AS/400, Unix ou client/serveur, il existe des passerelles permettant d’y accéder depuis un mobile (client Citrix, virtualisation du poste de travail...).
Un billet de Louis Naugès, Chief Cloud Evangelist, président de Revevol.
Crédit photo : Hackgillam
La Chine = 505 millions d’internautes
Le nombre d’internautes chinois aurait récemment dépassé la barre du demi-milliard. Soit près de 40 % de la population de l’empire du Milieu. Au palmarès des usages : le microblogging, la vente en ligne et le paiement mobile.
A lui seul, Weibo, le Twitter chinois, compterait plus de 300 millions de membres. Une telle propagation des réseaux sociaux inquiète le gouvernement, qui a décidé de mettre en place une surveillance de l’authentification des comptes.
Le Grand Firewall applique, lui, une censure drastique. Ce qui n’empêche pas les cyberattaques. En décembre, les informations personnelles de six millions d’utilisateurs du réseau des développeurs chinois (China Software Developer Network) ont été subtilisées par un groupe de hackers.
Un billet de Nicolas Lecointre, étudiant en informatique à l'université de Picardie Jules-Verne (Amiens).
Crédit photo : Kai Hendry
Anonymous : les Etats démunis face à des gamins bricoleurs
Depuis la fermeture de Megaupload par le FBI, les sites gouvernementaux tombent comme des mouches. Ce que font les Anonymous s’apparente à du sit-in. Plusieurs milliers de personnes consultent en boucle un même site, qui s'effondre sous un trop grand nombre de demandes.
« C'est de l'ordre de la manifestation : pas forcément fin, ni avec des slogans pointus politiquement. » Mais « un bon LOL vaut bien des discours. » De même, « ridiculiser le site web de l'Elysée, c'est un pied de nez. Le traiter de manière criminelle serait très grave ».
Comment répondre à ça ? Par de la prison ? Pas pour « des gamins qui tirent la sonnette pour faire rager les vieux ». Sous cet angle-là, le gouvernement est démuni, bien qu'il ait toutes les armes légales pour se montrer aussi brutal qu'il le veut.
Un post de Benjamin Bayart, président du FAI associatif French Data Network.
Crédit photo : David Shankbone
Les raisons de l’échec des boutiques sur Facebook
Si des marques prestigieuses comme GAP se sont lancées dans la bataille du shopping intégré sur Facebook beaucoup semblent en être revenues. En France, La Redoute ne semble pas s'être aventurée plus loin que son expérience d’il y a un an.
L’auteur avance cinq raisons de l'échec du f-commerce. Ces boutiques n’intégraient pas d'expérience sociale, à la différence de Petits Voyages entre amis, de Voyages-SNCF. Leur ergonomie était limitée et contrainte par Facebook.
Les boutiques étaient faiblement visibles : « Les internautes ne retournent pas sur la page Facebook des marques dont ils sont devenus fans. » La valeur ajoutée était, par ailleurs, perçue comme faible. Enfin, il y a le frein du paiement sur Facebook.
Une analyse de Cédric Deniaud, fondateur du cabinet conseil The Persuaders
L’e-mail n’est pas mauvais que pour la productivité
Après Atos, qui entend bannir l’utilisation du courriel en interne, c’est Volkswagen qui décide de désactiver les Blacklerry le week-end. Si l’ennemi est le même – les e-mails –, les deux approches sont radicalement différentes.
Chez Atos, la question est vue sous l’angle de la productivité interne. Il s’agit de remettre à plat les pratiques de management de l’information. Volkswagen s’intéresse, lui, à l’équilibre entre vies privée et professionnelle.
Les salariés doivent pouvoir souffler les jours « off » et ne pas être sous pression 24h/24 et 7j/7. Pas question, comme chez Atos, de remplacer l’e-mail par des outils collaboratifs sociaux, ce qui impliquerait, au contraire, « un besoin de disponibilité quasi permanente ». On coupe. C’est tout.
Une analyse de Bertrand Duperrin, consultant chez NextModernity.
Crédit photo : Scottius 11
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