BorderWare scrute tous les trafics

Les boîtiers Infinity analysent les flux indépendamment du protocole et aident à la mise en conformité de l'entreprise.

Depuis sa création, BorderWare a fait le choix de la technologie proxy pour filtrer les e-mails, notamment avec son boîtier MXtreme. Avec Infinity, le constructeur poursuit dans cette voie tout en élargissant les possibilités d'analyse : ' Infinity est une évolution du boîtier MXtreme que nous continuons par ailleurs de commercialiser. L'objectif est d'étendre le filtrage de contenu des messages SMTP entrants et sortants aux flux FTP, HTTP ainsi que ceux de messagerie instantanée. L'intérêt est de faciliter le travail d'un administrateur, à qui il suffirait alors de définir une règle pour qu'elle soit appliquée, et ce, quel que soit le protocole. Comme avec le MXtreme, un coupe-feu reste cependant indispensable ', explique Sébastien Bonnotte, directeur général Europe du Sud chez BorderWare. L'analyse du trafic SMTP par le boîtier Infinity est la même que celle effectuée par le MXtreme. Infinity dispose ainsi d'un antispam propriétaire (il est possible de lui ajouter Symantec Brightmail Anti-Spam, disponible en option), d'un antivirus-antiphishing-antispyware (Kaspersky et McAfee) et d'un module de filtrage d'URL (SurfControl).

Une mise en grappe possible

S'il y a lieu, ces mêmes moteurs peuvent être utilisés pour analyser également les autres flux cités précédemment : ' Mis à part le streaming, les protocoles IP sont des protocoles au format texte. Nous pouvons donc appliquer la même méthode que celle exploitée pour les e-mails ', précise Andrew Graydon, directeur technique de BorderWare. À noter que les boîtiers peuvent être montés en grappe, à des fins de redondance ou d'équilibrage de charge. La plate-forme Infinity est proposée tandis que de nombreuses entreprises sont soumises à des lois comme Sarbanes-Oxley et à la loi de la Sécurité financière. De fait, Infinity permet de s'assurer que le contenu qui est envoyé hors de l'entreprise est bien conforme à la politique de sécurité en place, en empêchant, par exemple, la diffusion d'un numéro de sécurité sociale. Un ensemble de dictionnaires est livré, l'administrateur gardant la possibilité de définir ses propres dictionnaires pour que le filtrage effectué corresponde à l'activité de l'entreprise.