Bouygues Construction diversifie ses outils d'e?"procurement
Les achats de matériaux et de services représentent plus de 20 % du chiffre d'affaires de Bouygues Construction. Un suivi précis de ces achats s'est imposé avec l'aide de l'outil HA Plus, d'Oxalys, et, depuis peu, d'Ivalua Buyer, d'Ivalua.
Bouygues Construction emploie 38 500 collaborateurs, dont près de 20 500 à l'étranger. Sur un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros réalisés dans plus de soixante pays, l'investissement en matériaux, outils et services
est énorme, puisqu'il représente un cinquième de l'ensemble.C'est pourquoi Bouygues Construction a lancé, en 2000-2001, un grand projet d'e-procurement destiné à faciliter les achats et les approvisionnements au niveau planétaire. Mais les outils sur le web et les
procédures de l'époque, en pleine période de bulle internet, n'étaient pas à la hauteur des ambitions de l'entreprise, de sorte que le premier projet a été mis au placard.Une solution plus classique, déjà en place chez sa filiale ETDE, a ensuite été testée et adoptée. L'objectif était à la fois d'effectuer des achats en volume et de faciliter le sourcing, c'est-à-dire la recherche
de nouveaux fournisseurs, notamment dans des pays comme la Chine ou l'Inde. Le progiciel HA Plus, d'Oxalys, s'est ainsi retrouvé entre les mains des deux cents acheteurs de la société pour rendre plus aisés les achats et les suivis de facturation,
tout en intégrant la logistique d'approvisionnement, les dédouanements et la gestion de stocks. Si HA Plus a été conçu en mode client-serveur, il dispose d'un module, appelé DA Intranet, pour effectuer les commandes directes et gérer les formulaires
à distance. Pour Patrick Lalys, directeur informatique chez Bouygues Construction, la saisie et les demandes d'achats, la gestion des appels d'offres et les commandes, l'acceptation des demandes, les mises à jour tarifaires et la validation des
signatures s'effectuent dans un cadre juridique très précis et fédérateur.