Bouygues Telecom invite des élèves de SUP'Internet à découvrir ses métiers du web

Dans le secteur de l’Internet, de vraies tensions se font ressentir pour recruter certains profils. Les entreprises ont donc intérêt à se faire connaître auprès des futurs professionnels du web, avant même qu’ils ne débarquent sur le marché de l’emploi. Dans cette optique, Bouygues Telecom a organisé mi-avril dans ses locaux à Issy-les-Moulineaux une rencontre entre des collaborateurs exerçant ces différents métiers du web -e-réputation, développement, community manager, communication en ligne, relation client - et des élèves de SUP'Internet, la nouvelle école supérieure des métiers de l'Internet, membre de IONIS Education Group. « Le secteur évolue très vite. Il y a deux ans, nous n’avions pas encore de community manager ni de trafic manager, explique Pierre Schaller, le directeur Internet de l’opérateur. Une telle initiative peut aider les étudiants à mieux se projeter dans ces métiers ». Même si aujourd’hui Bouygues Telecom recrute au compte-goutte ces profils, l’objectif est de montrer à ces étudiants que l’entreprise n’est pas seulement un opérateur mobile et qu’elle développe aussi une gamme de produits en ligne variés. Soigner son image et établir des relations durables avec les écoles est un enjeu crucial pour Bouygues Telecom qui, en termes d’embauches, est en concurrence avec les pure player de l’Internet et avec d’autres acteurs du e-commerce bien identifiés.

Des profils polyvalents
Depuis deux ans, l’opérateur de téléphonie mobile a besoin de s’entourer de jeunes, dotés de compétences techniques web (conception de site, maitrise des langages Java, Html, Ajax, etc.) mais aussi dans le marketing et le design. « Nous recherchons des profils transverses, capables de dialoguer avec les métiers de l’entreprise », précise Jérôme Barbier, le directeur développement RH. Les trois spécialisations de SUP'Internet, à savoir le développement et les technologies du web, la création et le design ainsi que le business et le marketing collent donc bien a priori à leurs attentes. Reste à savoir si les étudiants seront conquis. Seule certitude à ce jour, ils semblent apprécier cet événement atypique. « J’ai pu échanger avec des opérationnels sur leurs projets. Nous avions le même langage, c’est rassurant. Je ne sais pas encore si je veux rejoindre ou une grande ou une petite entreprise mais ce type d’opération me permet d’avancer un peu plus dans ma réflexion », explique Laura Bilal, étudiante en première année dans la filière développement, le cursus durant trois ans. Thomas Marechal, autre élève, a lui apprécié le concept, « moins formel, plus personnalisé » qu’une conférence classique au sein de l’école.
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