Bréviaire antigeôle pour PDG inquiets
On l'ignore trop souvent, aux termes des nouvelles dispositions législatives, contraignantes à l'extrême, les PDG peuvent être mis en demeure de répondre de leurs actes et décisions. Et se voir condamnés au pénal au bout de l'instruction judiciaire. Afin de leur épargner ce désagrément, l'essayiste Dan Verton a récapitulé une dizaine de précautions utiles. A respecter à la lettre. Son bréviaire se présente de façon très pédagogique, sous forme de questions. Exemples : quelles sont les informations qui doivent absolument être protégées, au titre de la loi, par un ensemble de contrôles internes ? Quel est le montant des amendes lorsque sont rendues publiques des informations qui ne devraient pas l'être ? Quel est le dirigeant dont la responsabilité personnelle est engagée en cas de non-conformité des processus aux dispositions en vigueur ? Et ainsi de suite. S'il suit les instructions pas à pas, le DSI dispose de toute une batterie d'arguments qui doivent permettre à son patron, et au conseil d'administration, de faire face à toute mauvaise surprise. Le préalable tombe sous le sens. C'est que le DSI veuille du bien à son boss... Sinon, les effets pervers de la loi Sarbanes-Oxley, et de ses variantes européennes, deviendraient véritablement ingérables. On nen est pas là. Pas encore.
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