Bull table sur le cloud et le big data pour améliorer sa rentabilité

Baptisé One Bull, son plan de développement vise à faire du groupe français « l'opérateur de confiance de la donnée en entreprise ». L'objectif est également de doubler la marge pour atteindre 7% en 2017.
Surfant sur l’affaire NSA, Bull ambitionne de devenir « l’opérateur de confiance de la donnée en entreprise ». Baptisé One Bull, son nouveau plan de développement qui court jusqu’à 2017 vise ainsi à recentrer ses activités autour des enjeux du cloud et du Big data. Bull entend, pour cela, s’appuyer ses trois grands domaines d’expertise : le calcul haute performance, l’intégration d’architectures complexes et la sécurité.
« Notre ambition avec One Bull est de fournir à nos clients l’intelligence des données, précise Philippe Vannier, PDG de Bull. La montée en puissance du cloud, du big data et de l’internet des objets, oblige les organisations à se concentrer sur la manière dont l’information transforme leur activité. » Bull va, par ailleurs, renforcer ses investissements en R&D qui représentent déjà plus de 6% de son chiffre d’affaires. Un nouveau programme d’investissement intitulé iBull favorisera l’innovation en interne en facilitant le financement en amont de projets.
Plan d’économie de 30 millions par an
Deuxième volet de One Bull, le groupe lance un plan de simplification de l’organisation visant à générer 30 millions d’euros d’économies par an d’ici 30 mois. Les activités de Bull seront ainsi regroupées au sein de deux segments - « Data Infrastructure » et « Data management » avec une organisation commerciale unique, une réduction « substantielle » du nombre d’unités opérationnelles et un regroupement géographique autour de 5 clusters régionaux. Il s’agit aussi d’alléger les structures de management, d’améliorer le taux d’utilisation des ressources (intercontra) et faire monter en puissance les centres de services.
Bull entend, enfin, favoriser l’engagement de ses collaborateurs en misant sur la flexibilité de l’organisation et du temps de travail, le développement des compétences, le renforcement des expertises, la mobilité métier et géographique ou l’émergence des jeunes talents.
En termes comptables, ce plan a pour objectif de doubler la marge opérationnelle (EBIT) sur la période pour atteindre 7% du chiffre d’affaires en 2017. « L’amélioration progressive de la compétitivité de l’entreprise permettra de générer environ 200 millions d’euros de flux opérationnel de trésorerie cumulé sur la période », présice le communiqué.