' ... ce n'est qu'un PC au rabais ! '
' Ce n'est pas un PC à 300 euros que j'attends, mais une machine vraiment mobile '
Anicet Mbida, grand reporter à 01 InformatiqueAu secours, l'Origamini revient ! On croyait en avoir fini avec ces PC de poche mignons tout plein, mais totalement inutilisables. Que les constructeurs avaient enfin compris que l'ultramobilité ne consiste pas à balancer un matériel petit et léger. Eh bien non ! Asus s'entête et remet le couvert en jouant, cette fois, l'argument du prix. Mais même à 300 euros, ces mini-PC restent une fausse bonne idée. Et toujours pour la même raison : un matériel n'a d'intérêt que s'il s'accompagne d'un logiciel adapté. Pour s'en convaincre, il suffit de lancer le navigateur de l'Eee PC. Firefox croit fonctionner sur un grand écran. Sauf qu'ici, la lucarne tient plutôt de la meurtrière : trop hautes, les vidéos de Youtube débordent de la page. Résultat, on passe son temps à défiler. De même, personne n'a prévenu Open Office qu'il tournait sur un PC au rabais. Du coup, il ne vous reste plus que 14 lignes de texte engoncées entre les barres de titre/menu/boutons/statut. Il n'y a aucune raison d'utiliser le même traitement de texte sur un PC de poche au clavier riquiqui que sur une station de travail avec grand écran et souris à trois boutons. Sinon, il faut s'attendre à des frustrations. Et c'est le cas avec l'Eee PC. Il se prend pour un PC comme un autre, mais il n'en a pas l'étoffe. Linux souffre sur cette machine. Activez le chiffrement Wi-Fi WPA et vous verrez l'activité processeur grimper, grimper, grimper... Enfin, comment Asus peut-il avoir des prétentions dans la mobilité avec une machine qui n'offre même pas trois heures d'autonomie, alors qu'elle n'a ni disque dur, ni lecteur de CD ? Cette frénésie autour de l'Eee PC démontre que beaucoup attendent une machine taillée pour des besoins simples, tel l'accès à internet et les courriels. Il est donc temps d'en finir avec le PC à tout faire et doptimiser, enfin, le logiciel pour le matériel sur lequel il tourne. Nous sommes hypnotisés par les mégahertz, les gigaoctets, et les mégapixels, là où nous devrions parler usages. Or qui dit usage, dit optimisation pour une tâche. Achèteriez-vous une voiture pour ses roues de 20 pouces ou son double arbre à cames ? Pas moi.a.mbida@01informatique.presse.fr
Anicet Mbida, grand reporter à 01 InformatiqueAu secours, l'Origamini revient ! On croyait en avoir fini avec ces PC de poche mignons tout plein, mais totalement inutilisables. Que les constructeurs avaient enfin compris que l'ultramobilité ne consiste pas à balancer un matériel petit et léger. Eh bien non ! Asus s'entête et remet le couvert en jouant, cette fois, l'argument du prix. Mais même à 300 euros, ces mini-PC restent une fausse bonne idée. Et toujours pour la même raison : un matériel n'a d'intérêt que s'il s'accompagne d'un logiciel adapté. Pour s'en convaincre, il suffit de lancer le navigateur de l'Eee PC. Firefox croit fonctionner sur un grand écran. Sauf qu'ici, la lucarne tient plutôt de la meurtrière : trop hautes, les vidéos de Youtube débordent de la page. Résultat, on passe son temps à défiler. De même, personne n'a prévenu Open Office qu'il tournait sur un PC au rabais. Du coup, il ne vous reste plus que 14 lignes de texte engoncées entre les barres de titre/menu/boutons/statut. Il n'y a aucune raison d'utiliser le même traitement de texte sur un PC de poche au clavier riquiqui que sur une station de travail avec grand écran et souris à trois boutons. Sinon, il faut s'attendre à des frustrations. Et c'est le cas avec l'Eee PC. Il se prend pour un PC comme un autre, mais il n'en a pas l'étoffe. Linux souffre sur cette machine. Activez le chiffrement Wi-Fi WPA et vous verrez l'activité processeur grimper, grimper, grimper... Enfin, comment Asus peut-il avoir des prétentions dans la mobilité avec une machine qui n'offre même pas trois heures d'autonomie, alors qu'elle n'a ni disque dur, ni lecteur de CD ? Cette frénésie autour de l'Eee PC démontre que beaucoup attendent une machine taillée pour des besoins simples, tel l'accès à internet et les courriels. Il est donc temps d'en finir avec le PC à tout faire et doptimiser, enfin, le logiciel pour le matériel sur lequel il tourne. Nous sommes hypnotisés par les mégahertz, les gigaoctets, et les mégapixels, là où nous devrions parler usages. Or qui dit usage, dit optimisation pour une tâche. Achèteriez-vous une voiture pour ses roues de 20 pouces ou son double arbre à cames ? Pas moi.a.mbida@01informatique.presse.fr
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