Centre hospitalier de Dax virtualise 14 serveurs sur 4 machines

Problème à résoudre : consolider des serveurs hétéroclites pour stopper la croissance des coûts d'exploitation.
Les besoins
Le centre hospitalier de Dax avait besoin de consolider sa flotte de serveurs : « Dans notre établissement,150 métiers sont servis par des applications dédiées. Notre SI est parfaitement hétéroclite, sous différentes versions de Windows ou Unix, avec des contraintes différentes d’une machine à l’autre.Le coût d’exploitation devenait trop élevé », explique Gilbert Martin, responsable du système d’information.
La mise en oeuvre
Le centre n’a pas bénéficié de retours d’expérience pour inspirer leur choix. Il s’en est remis à ses fournisseurs, avec une conviction mitigée: « En 2003, quasiment personne ne connaissait la virtualisation, se souvient Gilbert Martin. IBM et CIS nous ont présenté VMware. Ils ne nous ont pas caché que nous étions des pionniers. Mais nous n’avions pas d’alternative plus raisonnable. »
Par prudence, les serveurs ont été virtualisés les uns après les autres, en commençant par les services d’infrastructures, tels les contrôleurs de domaine, pour terminer par les bases de données les plus critiques. « Au pire, nous avons connu une interruption d’activité pendant trois heures, lorsque nous avons réutilisé du matériel déjà en production », confie Gilbert Martin.
Le centre s’est servi de la conversion automatique de physique à virtuel d’Acronis, et a commencé par réinstaller proprement systèmes et applications dans des machines virtuelles. « Cela a été l’occasion de procéder à des optimisations telles que l’installation d’une version plus moderne de Windows ou le regroupement de deux applications peu sollicitées sur un seul serveur », se souvient Gilbert Martin.
Les écueils
Après coup, Gilbert Martin reconnaît que profiter de la virtualisation pour déployer des logiciels plus modernes sur ses serveurs était une erreur : « La migration a été rendue hasardeuse non pas à cause de la virtualisation, mais parce que nous remplacions en même temps notre contrôleur NT par Active Directory, qui est moins simple à configurer que VMware. » Il a dû opter pour une solution plus radicale : « Les éditeurs menaçaient de nous interdire le fonctionnement de leurs logiciels en machines virtuelles. Alors nous avons décidé de ne pas le leur dire. »
Les gains
Le Centre hospitalier de Dax évoque une plus grande facilité de maintenance : « Avec la virtualisation, on peut générer des modèles de machines virtuelles dans lesquels on installe une bonne fois pour toutes les logiciels. Le déploiement de serveurs supplémentaires se résume alors à la simple édition des fichiers de configuration », se félicite-t-il.
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