Ces SSII ' voyous ' qui dépassent les bornes (dernière partie)
Dernier volet de notre série consacrée aux abus rencontrés en SSII. Aux points déjà évoqués, nous pouvons ajouter le problème des heures supplémentaires. Le secteur est connu pour ses journées à rallonge, et les heures supplémentaires
n'y sont jamais comptabilisées et payées. Ce qui est préjudiciable pour les techniciens (catégorie Etam) non soumis au forfait jours. On peut d'ailleurs se montrer sceptique sur l'application par les SSII du nouveau régime des heures supplémentaires
fixé par la loi Tepa (travail, emploi, et pouvoir d'achat). En matière de formation continue, le DIF est encore trop souvent refusé ?" surtout en période de démission, où sa liquidation est pourtant un droit. A l'inverse, il arrive qu'il soit
imposé au collaborateur dans le cadre, par exemple, d'une mission. Et ?" bien plus grave, mais, heureusement, plus rare ?" des escroqueries au Fafiec dans le cadre du financement des formations existent. Enfin, bien que les forfaits
semblent progresser au détriment de la régie, les délits de marchandage sont fréquents au travers de missions qui s'éternisent ou dans le cas d'une subordination totale au client avec l'aval de la SSII. Bien sûr, il ne s'agit pas de généraliser ces
constats, plus ou moins fréquents selon leur nature et les SSII. Pourtant, force est de constater que de nombreuses SSII sont immatures sur le plan des ressources humaines. Lorsqu'elles existent, les DRH ont surtout un rôle administratif. Quant au
management, il laisse souvent à désirer. Il serait périlleux d'établir une liste de SSII à éviter. En revanche, il est important que les informaticiens témoignent, et qu'ils sengagent dans les institutions représentatives du personnel. De même, une
charte déontologique et la normalisation des alertes professionnelles iraient dans le bon sens.Forum du Munci
http://forums.munci.org
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